Evidences
Éducation à la Santé : un état de Total Bien-Être

Cancers des seins

Plongez dans la connaissance du décryptage bio médical du cancers des seins pour une prévention et un accompagnement des femmes optimal. Une compréhension approfondie des cancer du sein permet une action efficace ! Même si le cancer reste une énigme à bien des égards, de nombreuses découvertes ont été faites et nous pouvons agir ensemble pour évoluer et faire la différence. En comprenant les mécanismes qui se cachent derrière les cancer du sein, nous pouvons aussi prendre des mesures pour réduire les risques et éduquer notre descendante à en faire autant. Il est essentiel d’identifier les facteurs de risque et d’adopter un mode de vie sain qui favorise la santé des seins. Mais la prévention et la facilitation à la guérison ne s’arrête pas là. Accompagner les femmes dans leur parcours et les aider à agir activement de manière concrète et autonome les aidera à retrouver se dont elles le plus besoin pour réussir à vivre ce qui leur tient à coeur. Sur ce dernier point, le décryptage bio médical a beaucoup de savoir à révéler pour garder le cap et y arriver.

Le cancer du sein, le connaît-on vraiment ? Dans notre entourage, qui n’a pas été touché par cette maladie dévastatrice ? Le diagnostic d’un cancer du sein est souvent un moment terrifiant et bouleversant dans la vie d’une femme. Mais comment faire face à un tel diagnostic ? Il est crucial d’offrir aux femmes un soutien émotionnel et médical adapté, ainsi que les informations nécessaires pour prendre des décisions éclairées. Il est peut-aussi important de réaliser que les cancers du sein ne sont pas seulement une affaire de femmes. Les partenaires, les familles et les proches jouent un rôle crucial dans le soutien et l’accompagnement tout au long de ce voyage difficile. Ensemble, nous pouvons former une communauté solidaire qui offre un soutien sans faille et permettrait même de comprendre comment agir préventivement.

Aujourd’hui, de nombreux médecins et psychothérapeutes ont décrypté certains facteurs déclencheurs du cancer du sein et nous avons à cœur de joindre nos connaissances aux leurs, fort du savoir acquis auprès des nombreuses femmes que nous avons accompagnées pour un cancer du sein. Nous avons vous livrons quelques pistes du parcours vers la guérison que ces femmes ont suivi en complément des traitements recommandés par la Médecine Factuelle (Evidence Based Medecine).

Le cancer du sein fait la une des médias, impossible d’échapper à la mention de sa présence plus de quelques jours. Impossible d’ignorer les campagnes de levée de fonds, des dépistages systématiques multiples comme celui des mammographies après 50 ans, dans nos cerveau, même la couleur rose claire a fini par y être associée. Cette omniprésence médiatique, nous fragilise plus qu’elle ne nous rassure, il semble même qu’elle nous pousse à fuir la réalité. Alors que le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme, la majorité restent persuadées que ni elle, ni leur descendance ne sera concernée.

Aujourd’hui, différentes approches thérapeutiques mettent en avant le caractère multifactoriel de cette maladie. De la faute à « pas de chance » ou « de la punition divine d’antan, nous sommes peut-être même tombés dans l’excès inverse. Les causes sont devenues multiples l’environnement, le terrain familial (facteurs génétiques et épigénétiques), le mode de vie, les difficultés d’adaptation aux changements, les conflits intérieurs, les croyances limitantes, les identifications, le manque de sens dans la vie. Les questions qu’on peut se poser pour trouver une raison sont devenues tout autant innombrables que les possibilités offertes pour y répondre.

Lorsque notre santé se détériore, il est légitime de se questionner

Pourquoi tombons-nous malades ? Pourquoi le cancer ? Pourquoi moi ? Est-ce que j’ai commis une erreur ? Et si mon corps cherchait à me transmettre un message ? Quel regard portons-nous sur notre corps : jugement, rejet, considération, tendresse, amour ? Ne nous envoie-t-il pas un SOS de détresse clair et net ? Une invitation à changement incontournable ? Alors, quels gestes de secours apporter à l’écoute de notre corps en retour ? Comment cerner ce qui nous tape sur le système ?

C’est le moment d’écouter nos sens et d’apprendre à accueillir nos émotions avec bienveillance. Un diagnostic grave accompagné d’un sombre pronostic provoque inévitablement une agitation des aires cérébrales qui entre en jeu pour trouver et prendre des décisions qui calmeront le sur stress ressenti au plus vite. Il est crucial de devenir un bon compagnon pour soi, d’accueillir et traduire toutes les émotions qui découlent d’un tel événement autant que possible. Le déni, la colère, les négociations, la tristesse… sont des réactions tout à fait légitimes. Elles font partie intégrante du processus que possède tout être humain pour gérer un conflit et passer d’un état de survie à la vie. Il revient au patient autant qu’à leurs proches d’apprendre à gérer ces états émotionnels désormais reconnues, identifiées et acceptées dans le domaine médical. L’enjeu porteur de guérison est de devenir capable de libérer la pression en ouvrant la « soupape » émotionnelle. Une capacité essentielle pour prendre soin de son bien-être énergétique, mental, social et spirituel tendre à nouveau vers la Santé, un état de total bien-être.

Une question qui facilite la guérison, la prévention et la réussite : de quoi as-tu envie ?

Une fois nos émotions de mal-être reconnues et gérées, il nous revient ensuite d’apprendre à déclencher en nous les émotions qui ressourcent le corps, l’âme et l’esprit, qui nous font du bien jusqu’au plus profond de nous-même et déclenchent l’effet placebo. Arriver à centrer son attention sur quelque chose qui nous enthousiasme, qui nous anime et nous donne envie de sauter du lit chaque matin. Remarquez la similarité sonore entre le mot "tumeur" et "tu meurs" et le mot "envie" et "en vie" ! Cette épreuve qu’est le cancer ne nous guiderait -elle pas vers nos envies guérisseuses les plus secrète ? Ne serait-ce pas le premier pas vers la découverte des désirs profondément ancrés en nous et ne serait-ce pas l’occasion de se mobiliser pour les réaliser ?

Imaginez-vous face à un génie qui vous dirait : « Je te guéris si tu te consacres à réaliser la liste de tes envies en commençant par celle dont tu as le plus envie ». Que demanderiez-vous et que réaliseriez-vous sur le champ ? Et ne serait-ce pas judicieux que les proches entre dans la danse et en face tout autant ? Imaginez que chaque membre proche se retrouve eux aussi à deveoir répondre à une question du génie : « J’aide ton aimée à guérir si tu te consacres à l’aider à réaliser ses envies guérisseuses et à en faire autant avec les tiennes ? ».

Nous connaissons tous ce qui nous apporte joie et enthousiasme, mais nous reportons toujours ces plaisirs à un futur lointain, lorsque nous seront riches ou à la retraite et entre temps nous tombons malade ! Et une fois malade nous faisons bien encore la même erreur : nous réaliserons aussi nos envies quand nous seront guérit. Et il arrive même qu’à force de les avoir remises à plus tard nous ne savons même plus ce dont nous avons envie. Nous étions déjà morts vivant et malade mentalement, émotionnellement, énergétiquement avant de le devenir physiquement. Les envies guérisseuses sont telles des phares lumineux qui nous aide à traverser les tempêtes à maintenir le cap dans cette grande traversée vers la guérison qui concerne on pas seulement la personne souffrante mais tous ceux qui l’entourent. Il revient à chacun dans cette épopée à trouver comment passer de la survie à la vie, à se donner envie d’avoir envie. L’être humain a cette tendance à penser qu’il n’a pas le temps de faire certaines choses, bien qu’elles soient essentielles pour sa santé et sa guérison. A l’heure des neurosciences qui nous révèlent les supers pouvoirs des émotions positives, c’est une hérésie. Les bons sentiments recèlent des forces insoupçonnées qui subjuguent les chercheurs. La joie, la fierté, la gratitude…décuplent notre bien-être et nos capacités cognitives. Elles ouvrent le champ de la vision au propre comme au figuré, vous devenez plus apte à la nouveauté, à l’association d’idées et donc plus créatifs pour gérer vos défis. Ce bouleversement cognitif est possible grâce à un neurotransmetteur, la dopamine, générée par les régions profondes du cerveau. Chaque envie guérisseuse réalisée est un shoot d’énergie, dû à une décharge de dopamine dans votre cerveau qui se propage dans le cortex préfrontal, la partie du cerveau chargée des processus cognitifs et vos facultés sont naturellement stimulées.

L’émerveillement, l’état émotionnel qui nous fait atteindre des sommets

De nos jours, le cancer du sein est pris en charge de plus en plus tôt, le pronostic engagé laisse davantage de temps à la femme qui en est atteinte de se retourner… Un temps cependant rendu difficile par les effets secondaires des soins et l’attitude inquiète de son entourage. Malgré tout, chaque minute compte. C’est le moment d’apprendre à se faire passer en premier, d’orienter toute notre attention et notre amour envers nous-même et d’arriver à le faire corps et âme ! Notre être dans son intégralité nous envoie un signal fort, entendons-le !

Et si derrière ce cri du corps se cachait un sens pour soi ? Sommes-nous prêts à remettre en question notre mode de vie établis ? Oserons-nous perturber notre routine ? Suivre les traitements nous met au pied du mur, réorganiser notre emploi du temps et notre manière de vivre est incontournable et entraine notre entourage dans la course. N’est-ce pas le temps pour tous de faire une pause et de réfléchir au sens qu’a pris notre existence ? En quelque sorte, la maladie rappelle à chacun de réfléchir à ce qui lui est l’essentiel, à celui qui souffre autant qu’à ceux qui lui sont proche. Aussi une pause s’impose quelque part pour tous ! C’est le moment de prendre du recul et d’observer en quoi nous ne nous respectons pas et comment changer afin de transformer notre vie en un chef-d’œuvre de notre âme.

C’est le moment d’écouter notre corps et d’apprendre à le comprendre. Le cancer est un défi véritable ! « Et si, au lieu de combattre la maladie et donc notre corps, nous l’écoutions avec nos sensations ? Qu’est-ce qu’il nous demande de transformer ? Quels sont ses besoins non écoutés ? Notre corps n’est pas notre ennemi, mais notre allié… un allié qui nous montre que nous sommes en détresse et avons du mal à incarner un féminin qui nous ressemble ».

Alors, ce n’est pas le moment de le lâcher mais plutôt de le soutenir en cherchant à l’entendre et à poser des actes concrets allant en ce sens. Un temps pour se déconditionner de la façon dont les lignées des femmes de notre arbre généalogique ont vécu leur féminin et trouver notre manière d’être femme, trouver comment nous relier et puiser dans nos ressources intuitives, créatives pour mieux nous reconnaitre.

C’est le moment de vous remettre au centre de votre vie, de votre monde

Si vous êtes à bout de force et avez besoin de repos, qu’allez-vous mettre en œuvre pour vous octroyer ce temps ? Qu’est-ce qui vous ferait vraiment envie de manger, de visiter, de découvrir aujourd’hui ? Vous ressentez le besoin d’être chouchouté, que diriez-vous d’un bon massage ou d’un bon bain ? Vous avez besoin d’être entendu, à qui allez-vous faire confiance pour parler, qui va vous comprendre et vous soutenir ? Pensez au bien que peut vous faire telle ou telle personne et contactez-là sans plus tarder… La maladie vous invite à aller vers ce qui vous fait du bien, vers ce qui vous procure un sentiment d’élévation et vous donne envie de rester en vie. Ce n’est pas facile de demander de l’aide et cela peut nécessiter un effort. Pour beaucoup, cela est même un gros effort… mais n’est-il pas à la hauteur de l’enjeu ! Malade, nous avons tendance à nous replier sur nous-même, non pas pour nous retrouver mais parce que notre moral est en berne. En berne de quoi ? Demander de l’aide est aussi précieux pour vos proches que pour vous car lorsque nous sommes reliés à quelqu’un et que nous l’aimons, il nous tient à cœur de participer à améliorer son quotidien et lui apporter tout le confort possible. Pourquoi dès lors ne pas réaliser une quête de vison sur vos envies guérisseuses respectives et se donner rendez-vous pour les réaliser ensemble.

Pourquoi la maladie et pourquoi un cancer du sein ?

Dans le cancer, n’y aurait-il pas un sens caché au-delà de l’aspect purement génétique et cellulaire ? Les psychologues parlent de conflits conscients ou inconscients, réels ou imaginaires pouvant influencer l’expression de certains gènes dormant. Ce peut être un conflit récurrent qui n’a cessé de se répéter au fil des ans, ou un évènement inconnu, imprévu, inutile (en apparence), imparable, vécu dans l’impuissance et un isolement profond. Il est bon de savoir que le cerveau humain, le cœur et le corps gardent en mémoire nos expériences tout au long de notre vie. Selon la manière sensitive dont l’épreuve est psychologiquement traversée, ce sont certains organes primaires ou secondaires qui vont être touchés. « Symboliquement », chaque organe de par sa fonction est relié à une problématique spécifique. Le rein par exemple par sa fonction de garder le plus de liquide possible depuis notre sortie de la mer, est relié à une problématique qui tourne autour des pertes et du filtrage de liquide. Comment la symbolique entre-t-elle dans la compréhension d’une maladie ? La symbolique (du grec ancien sumbolon) signifie « signe de reconnaissance, emblème, symbole » de ralliement. Chaque organe ou système a une fonction spécifique. Décrypter la symbolique permet de comprendre la source du dysfonctionnement qu’il soit organique, fonctionnel, émotionnel, psychologique, social ou spirituel. D’autre part, nous sommes des êtres de relation ! Que signifie alors un dysfonctionnement de l’un de nos 5 sens par exemple ? Cela veut dire que nous ne pouvons émotionnellement pas supporter de voir, entendre, ressentir, sentir, goûter ou même penser cette horreur car tout cela déclenche de la souffrance. Et celle-ci peut-être nôtre ou la mémoire de celles de nos aïeux.

Découvrez le sens caché derrière le cancer du sein : une compréhension au-delà de la génétique et des cellules !

Le cancer du sein ne serait-il pas plus qu’une simple maladie ? Vous comprendrez aisément qu’être touchée aux seins, pour une femme, n’est pas anodin ! Les seins sont symbole de féminité et maternité. .Les psychologues évoquent des conflits conscients ou inconscients, réels ou imaginaires, qui peuvent influencer l’expression de certains gènes dormants. Il peut s’agir de conflits récurrents, persistants au fil des années, ou d’événements inconnus, imprévus, en apparence inutiles, vécus dans l’impuissance et un profond isolement. Il est important de savoir que le cerveau humain, le cœur et le corps gardent en mémoire nos expériences tout au long de notre vie.

Selon la façon dont nous vivons émotionnellement cette épreuve, certains organes primaires ou secondaires peuvent être touchés. Symboliquement, chaque organe est lié à une problématique spécifique en fonction de sa fonction. Par exemple, le rein, qui conserve le maximum de liquide depuis notre sortie de l’eau, est lié à des problèmes de perte et de filtrage de liquide.

Comment la symbolique intervient-elle dans la compréhension d’une maladie ?

La symbolique, terme issu du grec ancien sumbolon, désigne un signe de reconnaissance, un emblème ou un symbole rassembleur. Chaque organe ou système a une fonction spécifique. En décryptant la symbolique, nous pouvons comprendre l’origine du dysfonctionnement, qu’il soit organique, fonctionnel, émotionnel, psychologique, social ou spirituel.

D’autre part, nous sommes des êtres de relation ! Alors, que signifie un dysfonctionnement de l’un de nos cinq sens, par exemple ? Cela signifie que nous ne pouvons émotionnellement pas supporter de voir, d’entendre, de ressentir, de sentir, de goûter ou même de penser à l’horreur qui déclenche de la souffrance. Et cette souffrance peut être la nôtre ou la mémoire de celle de nos ancêtres.

Penchons-nous sur les cancers du sein

Il est évident que pour une femme, être touchée au niveau des seins est loin d’être anodin ! Les seins sont le symbole de la féminité et de la maternité. Ils jouent un rôle crucial dans les relations amoureuses avec les hommes, souvent utilisés pour séduire, attirer et créer un lien.

Chez une mère, ils nourrissent le nouveau-né et symboliquement, ils représentent la survie de l’enfant. Sur le plan biologique, les seins sont le "nid" de la femme, l’endroit où elle se sent en sécurité pour procréer avec son partenaire, où elle va nourrir et protéger l’enfant pour qu’il s’épanouisse. L’expression « au sein de… » confirme cette symbolique des seins, c’est-à-dire être au centre, au cœur, au noyau… au sein de la famille.

Le cancer du sein, qui touche la glande mammaire chez la femme, a son équivalent chez l’homme avec le cancer de la prostate, qui nourrit et protège les petits spermatozoïdes.

En résumé, ces cancers représentent un "conflit du nid familial", c’est-à-dire des difficultés à vivre des relations harmonieuses, sécurisantes et nourrissantes au sein du couple et de la famille, ainsi qu’à créer un environnement sécurisé.

Les deux principaux types de cancer du sein

Le cancer du sein peut toucher la glande mammaire (cancer glandulaire) ou le canal qui mène de la glande au mamelon (cancer canalaire).

Le cancer de la glande

Des observations sur des femmes allaitantes ayant développé un cancer du sein pendant la lactation ont révélé qu’il s’agissait toujours d’un cancer de type glandulaire, déclenché lorsque le bébé était en danger ou semblait l’être aux yeux de la mère, comme en cas de prématurité (couveuse, lampe UV, néonatologie).

Pourquoi ? Parce que la prolifération cellulaire permet d’augmenter la production de lait en quantité et en qualité. Ce lait est alors appelé « lait de réanimation » et il est bien plus riche que le lait maternel habituel. Il est comme si la mère créait un lait spécifique pour son enfant afin de le protéger de tout danger.

Ensuite, une fois le danger écarté pour l’enfant et sans aucune intervention sur le cancer du sein de la mère, celui-ci peut se résorber naturellement par la formation d’un abcès mammaire, lorsque le bébé n’en a plus besoin. Chez l’être humain, il s’agit d’un mécanisme « naturel » du corps, produire un cancer glandulaire juste au moment de nourrir un enfant pour le sauver. C’est un processus biologique naturel !

Des observations anthropologiques ont également montré une production spontanée de lait chez des grands-mères ménopausées. Cela s’est produit dans des tribus reculées des forêts primaires d’Afrique ou d’Amérique du Sud, lorsqu’une mère est décédée accidentellement et qu’il n’y avait aucune autre femme allaitante dans la tribu pour nourrir l’enfant.

La grand-mère a instantanément déclenché un cancer glandulaire afin de produire le lait nécessaire pour sauver son petit-enfant. La fonction du cancer du sein glandulaire de premier degré est donc de permettre à des enfants qui n’ont plus de mère d’avoir de la nourriture et de bénéficier d’une protection. Il s’agit d’une adaptation physiologique temporaire pour la survie d’un individu.

Nous verrons plus loin pourquoi un tel cancer peut également se déclencher en l’absence de danger réel pour l’enfant.

Le cancer canalaire

Le cancer du sein de type canalaire concerne le canal qui conduit le lait de la glande à la bouche du bébé.
La fonction du canal est de transporter le lait jusqu’à la bouche de l’enfant et d’amener l’enfant au mamelon. Le bébé, attiré par l’odeur du lait maternel, se tourne vers le sein et stimule la montée du lait par la succion.
Lorsque le cancer se développe dans le canal, cela indique le besoin de "canaliser" notre chemin vers nous-mêmes et vers l’autre. Symboliquement, ce type de cancer reflète des difficultés de communication, d’attraction et de séduction qui n’aboutissent pas au contact. Ce conflit est appelé conflit de séparation dans le nid familial. Cela peut être le cas d’une mère séparée de son enfant, mais aussi d’une séparation physique ou émotionnelle avec le partenaire avec qui elle a conçu son/ses enfant(s) et qu’elle n’arrive pas à ramener dans son "nid" pour reconnaître et élever leur progéniture.

Un mécanisme du cerveau

Comment et pourquoi notre cerveau déclenche-t-il un tel mécanisme en l’absence de "conflit" ou de danger réel ?

En effet, de nombreuses femmes atteintes de ces types de cancer du sein sont ménopausées ou n’ont jamais eu d’enfant. Elles ne sont pas nécessairement séparées de leur conjoint non plus.

Des études scientifiques ont démontré que le cerveau humain primitif ne fait pas la distinction entre le réel, l’imaginaire, le symbolique et le virtuel. Chez l’animal, lorsqu’une femelle développe un cancer des mamelles, cela est lié à une séparation physique entre la mère et ses petits et/ou avec son partenaire assurant leur défense. Chez l’être humain, un danger de mort ou de séparation peut très bien ne pas être réel, mais se situer sur le plan psychologique. Nous pouvons ressentir des peurs sans raison apparente, comme la peur que notre enfant meure, que notre conjoint meure, ou la peur d’élever l’enfant seul(e). L’inconscient stocke un certain nombre de souvenirs et de blessures anciennes, parfois transgénérationnelles. Une séparation mal vécue pendant l’enfance peut ressurgir lorsque la femme devient à son tour mère. Il semble y avoir une programmation de l’enfance qui est déclenchée par un événement présent de la mère résonnant avec son passé.

Ainsi, le cancer peut être généré par un conflit psychologique, imaginaire, virtuel ou symbolique.

Par exemple, un professeur d’université sans enfant peut développer un cancer canalaire en lien avec la séparation d’avec son élève favori (l’enfant symbolique) qui est sollicité par une grande université américaine.

Le déclenchement d’un cancer du sein glandulaire peut donc être lié à la peur de manquer de « nourriture », tandis que celui d’un cancer canalaire peut être lié à la peur de séparation, qu’elle soit réelle ou imaginaire, dans chaque cas.

Prenons l’exemple de Claire, une jeune femme enceinte qui avait subi une chirurgie esthétique des seins l’empêchant d’allaiter avait quatre grandes sœurs qui ont toutes développé des crises d’éclampsie pendant leur grossesse, avec pour conscéquences, un séjour en néonatologie pour les quatre bébés. Dr Ed Van den Bogaert a conseillé à cette jeune femme que si elle présentait des signes avant-coureurs, elle devait se rendre immédiatement à l’hôpital. Elle a suivi ses conseils et l’enfant est né en urgence par césarienne. Au même moment, la belle-mère ménopausée de cette femme s’est réveillée avec un écoulement de lait d’un sein. Elle avait ressenti à distance la naissance de sa petite-fille et la menace d’une hospitalisation en néonatologie sans allaitement maternel. Ainsi, cette grand-mère s’est mise à produire du lait pour nourrir sa petite-fille. Cela s’est produit au XXIe siècle en Belgique et non pas dans une forêt amazonienne. Il s’agit d’un exemple de danger de survie virtuel déclenché par le cerveau ! En effet, il n’y avait pas de réalité physique, il existait de nombreuses autres possibilités de nourrir cet enfant à l’hôpital. Dans ce cas, l’enfant aurait pu être en danger s’il n’y avait pas eu l’intervention obstétricale et l’utilisation d’un lait de substitution, mais en aucun cas il ne serait mort de ne pas avoir été allaité par sa mère…

Sein droit et sein gauche

Comme nous venons de le voir, chaque type de cancer du sein correspond à un facteur déclencheur « type ». L’analyse biomédicale a également révélé une différence entre le sein droit et le sein gauche.

Une femme droitière tient naturellement son enfant sur son bras gauche pour garder sa main droite, plus habile, disponible. Ainsi, l’enfant est en contact avec le sein gauche. Lorsqu’une femme se promène avec son nourrisson blotti contre son bras gauche, elle tient souvent le bras gauche de son mari avec son bras droit. Cependant, lorsqu’elle tient son bébé avec le bras gauche, c’est son côté droit qui est physiquement en contact avec le père. Ainsi, symboliquement, le sein gauche exprime la relation avec l’enfant et le père, tandis que le sein droit exprime la relation avec la mère et le mari. Cela vaut pour une femme droitière. Pour les femmes gauchères ou les enfants de mères gauchères, c’est l’inverse.

Symboliquement, pour une femme droitière atteinte d’un cancer glandulaire, le sein gauche indique un conflit de danger de vie pour l’enfant, tandis que le sein droit indique un conflit de danger de vie avec le mari (et inversement pour les gauchères).

Pour une femme droitière atteinte d’un cancer canalaire, si c’est le sein gauche qui est touché, cela indique un conflit de séparation avec l’enfant, tandis que si c’est le sein droit, cela exprime un conflit de séparation avec le mari ou le partenaire (et inversement pour les gauchères).

Allaitement et vie moderne : découvrez les secrets d’une connexion profonde

Savez-vous pourquoi l’allaitement maternel est si précieux ? Bien plus qu’une simple source de nutrition, il est un moyen pour une mère de transmettre tout son amour et sa sagesse à son enfant. Lorsque l’enfant tète, il est en contact direct avec le cœur de sa mère, il entend les battements d’un amour vibrant dans sa poitrine. C’est un atout inestimable pour le développement de l’enfant, qui grandit ainsi dans un sentiment de sécurité maternelle profonde.

Pourtant, dans notre société moderne, il n’est pas toujours facile pour les jeunes mères de pratiquer l’allaitement. Souvent, elles doivent rapidement reprendre le travail, ce qui les éloigne de leur enfant. De plus, elles font face à de nombreuses séparations : école, travail, crèche… Combien de mères ressentent, parfois malgré elles, cette angoisse que leur enfant, séparé d’elles, puisse être malheureux et en danger ? Cette souffrance de "séparation virtuelle" est plus répandue qu’on ne le croit. Il arrive fréquemment que les femmes s’inquiètent lorsque leur mari n’est pas à leurs côtés. Une inquiétude qui peut se transformer en angoisse si, dans l’histoire de la famille, des drames ou des trahisons ont eu lieu lorsque les femmes étaient séparées de leur mari. Les souvenirs émotionnels de nos ancêtres sont stockés dans nos gènes et peuvent résonner avec nos propres émotions.

Nous ne parcourons pas la vie sans quelques épreuves et obstacles… Ces expériences peuvent nous rendre plus forts, mais parfois, elles laissent des "séquelles" qui entravent notre avancement serein. Trop souvent, nous ne prenons pas le temps de nous arrêter, de faire le point sur les épreuves qui secouent nos nids, nous ne disposons pas de grille de lecture qui nous permettent de décrypter, de comprendre le sens et d’en tirer la sagesse qui en découle. Pris dans le tourbillon de nos vies trépidantes, nous ne cherchons pas à avoir une vision d’ensemble de la situation, à sortir des jugements binaires du bien et du mal que nous avons pu établir. Bien souvent, nous enfouissions nos émotions pour continuer à avancer du mieux que nous pouvons. Cependant, ce manque d’expression peut créer un effet boule de neige en nous, finissant même par se transmettre à notre descendance. Tôt ou tard, nous pouvons être témoins de la répétition de ces drames au sein de nos propres nids familiaux ou professionnelles, à travers le vécu de notre descendance.

Heureusement, si ces inquiétudes récurrentes envoient de fausses informations à notre cerveau, nous disposons de nombreux outils en psychothérapie pour transformer nos croyances erronées et nos peurs inconscientes, et ainsi redonner des informations justes à notre cerveau. Il s’agit d’une mise à jour de nos programmes internes afin de les utiliser avec plus d’efficacité, et même d’en télécharger de nouveaux pour émerveiller nos vies.

Il n’y a aucun jugement sur qui nous sommes en tant qu’individus. Chacun fait de son mieux et apprend par essais, réussites ou erreurs. Nous sommes tous conditionnés par notre psycho généalogie et notre psycho périnatalité, que nous avons appris à utiliser de manière autodidacte. En les analysant et en les comprenant pour mieux les utiliser, la vie au sein de nos nids devient plus harmonieuse.

Prévention : comprendre pour mieux agir

Mieux comprendre les mécanismes de la maladie permet une meilleure prévention. En étant informée, une patiente avertie qui prend soin des conflits au sein de son nid, prend soin de ses seins. Cela vaut également pour les hommes. S’ils comprennent également les mécanismes des différents cancers du sein, ils peuvent prendre soin des seins de leur partenaire et les accompagner dans leur parcours de vie.

Un thérapeute cherchera avec sa patiente atteinte d’un cancer du sein les conflits potentiels présents dans son nid, qu’ils soient réels, virtuels, imaginaires ou symboliques, en relation avec son partenaire, ses enfants et toutes les personnes qui incarnent ces rôles symboliques dans sa vie.

Face à une patiente atteinte d’un cancer du sein, un thérapeute réalisera un état des lieux des différents nids qu’elle fréquente, qu’il s’agisse de son foyer familial, de son environnement professionnel ou de sa communauté spirituelle ou sportive, par exemple. Ensemble, ils chercheront les secousses sismiques réelles, imaginaires, virtuelles ou symboliques liées aux différents acteurs présents dans ces nids. Qu’est ce qui a été intense, imparable, inconnu vécu dans l’isolement, dans l’impuissance de manière récurrente ou pas.

La prévention par le dépistage régulier ne devrait pas se limiter à une intervention chirurgicale précoce, mais aussi éveiller la femme à travailler sur ses conflits et sur toutes les souffrances présentes et passées liées à l’enfant, au partenaire, à la mère et au père au sein de la famille, ou à toute personne incarnant ces rôles symboliques dans sa vie.

Les femmes qui sont extrêmement inquiètes dès qu’elles sont séparées de leurs enfants ou de leur mari expriment probablement un manque de nourriture affective et de protection maternelle, ainsi qu’une absence de défense paternelle. Il est essentiel de prendre conscience de ces éléments pour solidifier nos fondations, nous rapprocher de notre véritable nature et oser l’exprimer.

Prendre conscience de nos blessures et travailler sur nous-mêmes permet de ne pas créer un terrain propice au développement du cancer. Prendre conscience de nos blessures et les sublimer nous permet d’exprimer notre beauté intérieure et de nous ouvrir à l’abondance de la vie, sans avoir besoin d’une maladie pour y parvenir.

Que pouvons-nous faire ? Faisons de notre mieux !

Face à une pathologie telle que le cancer du sein, chaque femme doit prendre des décisions. Elle doit apprendre à décider en se basant sur son ressenti profond, et non sur les peurs qui envahissent son esprit. Les avis des autres ne sont pas des vérités absolues. Il est essentiel de trouver notre propre direction intérieure. Il s’agit d’apprendre à maintenir le cap avec féminité, en faisant preuve de souplesse, de douceur et d’ouverture envers soi-même. Tout en gardant à l’esprit qu’il est possible de changer d’avis en fonction des événements qui surviennent.

Chacune doit trouver les meilleurs choix thérapeutiques en fonction de son corps et de son esprit. N’hésitez pas à demander de l’aide et à obtenir plusieurs avis. Tournez-vous vers des personnes de confiance… puis écoutez la réaction de votre corps. Ressentez-vous également une confiance ou, au contraire, une réaction négative ? Cette phase de la maladie est cruciale, car votre décision doit être en accord avec vous-même, à la fois avec votre mental et avec votre corps. Il est parfois difficile de ressentir cet alignement lorsque nous sommes submergés par la peur ou lorsque nous n’avons pas encore développé cette capacité à nous aligner. Il n’existe pas de solution unique qui convienne à tous. Nous sommes tous différents et uniques. Découvrir vos 24 forces de caractère grâce au test de personnalité reconnu mondialement, mis au point par Dr Peterson et Seligman, facilement utilisable, en toute circonstance, pour relever vos multiples défis dans chaque domaine de vie le plus facilement possible en vous appuyant sur votre potentiel unique. Réaliser ce test de 24 forces de caractère avec vos proches pour mieux vous découvrir et vous respecter dans vos différences facilitera la communication.

Cependant, prendre une décision authentique vous permettra d’aborder l’hôpital avec une attitude différente de celle d’une personne qui se laisse guider comme un mouton. C’est peut-être le début d’un chemin où vous vous prenez en main, où vous apprenez à vous écouter, à vous affirmer au sein de vos différents nids. En attendant que les peurs se dissipent et que l’évidence de votre choix s’impose, ne perdez pas de temps. La seule erreur serait de ne pas vivre pleinement tant que nous sommes en vie. Commencez donc par apprendre à vivre, à prendre des décisions en faveur de votre Santé et cultiver 1001 façons de dynamiser votre bien-être. Devenez les poètes de votre propre vie, transformez vos vies en œuvres d’art. Renouez avec vos seins, à les aimer, apprenez à leur parler et à les chérir, afin de ne pas vous retrouver à la veille d’une ablation désespérée de les perdre. Nous avons réalisé un canevas d’écriture de lettre introspective, une série de questions sur lesquelles vous pouvez vous appuyer pour communiquer avec vos seins, mieux es découvrir et les connaitre. Ce canevas d’écriture que nous avons créé pour les femmes sans cancer du sein pour agir en prévention ou pour faciliter la guérison est disponible sur notre site. Vous pourrez lire diverses lettres d’autres femmes que nous avons suivies. Elles partagent généreusement leur vécu au monde dans l’espoir d’aider et de soutenir quiconque. Ces lettres sont disponibles sur notre site evidences.be.

Dr Eduard Van den Bogaert, médecin homéopathe, et Judith Van den Bogaert, coach de vie et éveilleuse de ressources, pratiquent la Médecine Sensitive Coopérative®. Cette approche définit la santé non pas comme une absence de maladie ou d’infirmité mais comme un état de total bien-être qui se décline sur le plan spirituel, social, mental, émotionnel, énergétique et physique. Elle place le patient au centre du processus de prévention et de guérison, elle l’aide à développer cette précieuse faculté de ressenti… Après tout, c’est vous qui vivez dans ce corps ! Vous êtes capable de ressentir ce dont il a besoin, bien sûr, accompagné d’un thérapeute de confiance qui vous soutiendra dans cette démarche. Cette attitude et cette écoute sensible du corps ouvrent la voie à diverses approches complémentaires… Il ne s’agit plus d’opposer, mais d’unir. Par exemple, la "Ligue contre le cancer" suisse a élaboré un guide des approches complémentaires pour accompagner les personnes atteintes de cancer et leurs proches. Ce guide a pour but d’éclairer les patients sur les différentes possibilités. De nombreuses approches complémentaires permettent de mieux supporter les effets secondaires des traitements. Le traitement médical prend soin de votre corps, mais qu’en est-il de votre moral ? Lorsque l’angoisse du patient est apaisée, le corps réagit mieux à la chimiothérapie… Au lieu de nous opposer, ajoutons et combinons les différentes potentialités, nous en sortirons tous gagnants !

Prendre soin de notre « nid familial »

Carl Gustav Jung, psychiatre suisse, a écrit : « Tout ce qui ne vient pas à la conscience revient sous forme de destin ». Nous partageons cette conviction : « En présence d’un cancer, comme pour toutes les maladies chez la femme, il est important de se questionner sur les relations au sein de la famille, sur le conditionnement féminin psycho généalogique et psycho périnatal ».

Étant donné que le cancer du sein est lié à un conflit au sein du "nid", il est judicieux de prendre en compte l’histoire familiale. Au cours de la vie, chaque famille traverse inévitablement des épreuves telles que des décès, des maladies, des divorces, des tromperies, des pertes difficiles, des conflits insurmontables, des violences impardonnables, des relations au père , à la mère douloureuses.. etc., et transmet un modèle culturel d’éducation qu’il revient à chacun d’explorer afin d’être certain d’user d’un libre arbitre éclairé.

Dans certaines familles, les fausses couches, la mort d’un nourrisson ou les accouchements prématurés viennent toucher la lignée de manière récurrente, créant une peur "légitime" chez les femmes qui en sont issues. Certains enfants ne trouvent aucune sécurité auprès d’un père ou d’une mère présentant des comportements suicidaires ou inappropriés. L’hérédité ne se limite pas à la dimension génétique, elle se trouve également dans l’histoire familiale transmise de mère en fille par les cellules, le sang et le lait, mais aussi de père en fille par les ondes et le lait prostatique. Elle résonne également avec l’histoire du collectif.

Explorer son arbre généalogique et comprendre les relations familiales permet de mieux comprendre la transmission au sein de la famille et d’éviter de reproduire ou de se laisser guider émotionnellement par les peurs de nos ancêtres dans notre vie actuelle. Qui voudrait transmettre ses peurs et ses souffrances à ses enfants ? Explorer cette transmission permet de prendre conscience de son impact sur l’estime de soi, la connaissance de soi, l’image que l’on a de soi et l’amour que l’on se porte.

Avant de plonger dans l’analyse de nos blessures d’enfance, il est parfois judicieux de se renforcer, de découvrir et d’exploiter nos 24 forces de caractère qui sont de véritables ressources pour naviguer au milieu des tempêtes. Il est peut-être temps de découvrir nos envies essentielles et d’ouvrir nos horizons pour définir ce que nous voulons réellement vivre et nous donne envie de rester sur terre et de nous y épanouir. Au nom de quoi voulons-nous vivre ? Qu’est-ce que nous regretterions de ne pas avoir fait, ou pas assez, si nous devions mourir dans six mois ? Réaliser cette quête de vision sous forme d’image et les afficher nous aidra à ne pas les perdre de vue.

Explorer notre généalogie sur quatre générations permet d’explorer notre façon de percevoir notre passé sans sombrer dans la douleur. Le moment est peut-être venu d’apprendre qu’il n’est pas nécessaire de souffrir pour grandir, qu’il est également possible de cultiver des émotions qui nous revitalisent et de continuer à avancer.

Les femmes qui n’ont pas reçu de protection maternelle, qui sont devenues adultes responsables et autonomes, peuvent apprendre à assurer elles-mêmes leur protection ainsi que la nourriture matérielle et affective qui leur a manqué, afin d’oser révéler leur beauté.

Le monde se meurt d’un manque de féminin, il n’attend qu’une chose, que chaque femme se révèle.

Pour avoir co-suivi un grand nombre de patientes atteintes du cancer du sein, le Dr Eduard Van den Bogaert montre que la maladie nous alerte de l’urgence à évoluer et nous y aide. Ils nous démontrent que « derrière tous comportements et toutes maladies se cachent une intention « Sage et positive » nous permettant d’évoluer et de transmettre le meilleur de nous-mêmes autant à nos enfants qu’au monde. La plus puissante des transmissions est de montrer comment s’ouvrir à ce qui est et s’y adapter afin d’ouvrir les portes de l’abondance de la vie. Une vie dans laquelle le lait coule alors à flots ».

Cas clinique : Sylvette témoigne

« Je consulte en avril 2015. Les catastrophes s'accumulent dans ma vie depuis plusieurs années. Je me sens le pantin des circonstances, je désire reprendre le contrôle de ma vie. Je sors d’un parcours allopathique prescrit pour un cancer canalaire infiltrant du sein gauche, avec deux tumeurs, une grosse et une petite. J’ai subi une ablation partielle, de la radiothérapie et suis sous hormonothérapie.

Ces soins n’ont soigné que mon sein, ils n’ont eu aucun impact guérisseur sur ma santé mentale. Personne n’a détecté mon désir de mettre fin à ma vie surtout après mon ablation.

C’est ma chienne Margot qui a été mon premier médecin sensitif. Elle qui a sauté sur mon lit chaque matin, qui m’a léchée et m’a donné des coups de tête pour me re mettre debout. Elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour me mettre en vie, comme je l’avais fait pour elle en l’arrachant aux personnes qui la martyrisaient.

La douleur des effets secondaires m'a conduit à d’autres médecines et à écouter le langage de mon corps. L’oncologue m'a déclaré en rémission. J’ai eu l’opportunité de changer le cours de mon existence. Il me reste à comprendre le sens de ma maladie.

En 2012, ma mère déclenche un cancer de l’endomètre (corps de l'utérus). Je m’en occupe comme d’un nourrisson en péril nuit et jour jusqu’au 20 avril 2013, jour de son euthanasie, que j'accepte la mort dans l'âme. Métastasée de partout, les poumons remplis d’eau, (cf. le liquide amniotique de la mère). Sa mort est atroce.

Un an plus tard, on me découvre un cancer du sein gauche. Depuis le diagnostic du cancer de ma mère, tout est confus en moi. Nous nous étions promis que si l’une de nous recevait un diagnostic grave, nous aurions l’honnêteté de nous le dire. Lorsque les médecins m’ont annoncé qu’il ne lui restait que quelques mois à vivre. Je l’ai trahie par rapport à ma promesse. Je le lui ai caché. Je sentais dans ses silences qu’elle avait compris mais nous ne sommes jamais arrivées à en parler. Très vite, je suis devenue la mère de ma mère. J’ai pris soin d’elle comme elle l’avait fait pour moi. Le côté fusionnel de notre relation n’a fait que s’amplifier.

Nous sommes devenues inséparables, comme une mère et son embryon, son fœtus et son nouveau-né au grand désespoir de mon père qui, jaloux et impuissant face à notre union, est devenu violent et agressif. Toute jeune, je disais déjà à ma mère : « Depuis toujours et pour toujours ».

Je n’arrivais pas à accepter que la nuit de la mort de ma mère, mon père ait tardé à m’appeler alors qu’elle me réclamait. J’avais à nouveau la sensation de faillir à ma promesse : le « pour toujours » signifiait aussi je te suivrai jusque dans la mort.

Cet événement douloureux devait correspondre à la grosse tumeur (tu meurs) de mon sein. Sortir de l’hôpital un 20 avril, jour de sa mort, était comme une autorisation à vivre. Mais qu’en était-il pour la petite tumeur ?

J’avais une petite chienne labrador, Zita que mon amour Yvan m’avait offerte au moment de ma fausse couche. C’était une chienne maltraitée que quelqu’un avait pendu à un arbre comme un fœtus à sa mère par le cordon ombilical. Très vite, un profond lien s’est tissé entre elle et moi. Nous vivions une entente fusionnelle hors du commun.

En 2012, juste avant l’annonce du cancer de ma mère, j’ai dû prendre la décision d’euthanasier Zita. Ses poumons étaient remplis d’eau et la vétérinaire ne pouvait plus rien pour elle. L’euthanasie se déroula très mal. Zita se mit à hurler en me jetant un dernier regard désespéré. Je suis tombée dans une profonde dépression me vivant comme la tueuse de l’être que j’avais aimé et qui m’avait aimé le plus au monde. Un morceau de moi était parti avec elle.

Je réalisais qu’en fait, le départ de Zita avait ravivé la perte de mon bébé et le départ violent de son père, Yvan. Quelques années après m’avoir offert Zita, Yvan s’est suicidé. Elle représentait notre dernier lien. Avec sa mort, c’était un barrage de douleur non traitée qui s’écoulait dans ma vie jusqu’à me submerger.

Au fil des recherches, je réalisais que je n’avais jamais su prendre ma place de femme, d’épouse, de fille ou même d’amie. J’avais passé ma vie à être une sauveuse.

Avec la mort d’Yvan, de Zita et ensuite de ma mère, j’avais laissé partir des morceaux de moi. Je me sentais l’ombre de ce que j’avais été, tout en ressentant que je n’avais jamais été moi-même.

Pour rester en rémission, le premier but de ma maladie était de sortir de ces relations fusion/confusion et d’exister pour moi-même. Et cela commençait par contacter mes ressources pour oser la réalisation de mes envies.

C’est mon autre chienne Margot qui m’a remise sur la voie. À la fin de mon traitement, de maladie et de vieillesse, ses poumons se sont eux aussi remplis d’eau. Cette fois, j’ai agi autrement. Je lui ai demandé de me faire un signe si elle désirait être euthanasiée et elle m’a léchée. La communication était claire, tout s’est bien passé.

C’était devenu évident, ma nouvelle « mission » était en lien avec le soin aux animaux. Margot m’avait aidée à sortir de mon rôle de sauveuse, de tueuse ou de sainte et à passer à autre chose.

J’ai choisi des formations pour cultiver mes dons. Mon premier choix a été l’homéopathie sensitive. J’y ai trouvé les outils qu’il me fallait et j’ai littéralement décollé dans ma capacité à soigner. Soigner les animaux était une façon de sublimer la mort de Zita, de faire le deuil de mon bébé et d’Yvan. En me réalisant, mes souffrances physiques et psychiques s’envolaient.

La communication et l’homéopathie sensitive, ainsi que la Light Sensitive Dance développaient mes capacités d’ouverture, de réceptivité et d’accueil. Je me suis rapproché de mon corps, de l’amour de moi-même, de mes capacités féminines et ainsi de la vie.

En étudiant ma généalogie et de ma périnatalité, j’ai ouvert les yeux sur des situations douloureuses et j’ai pu tourner la page. Paul, mon père, avant de se marier avec ma mère, s’était marié à Sylvie. Cette dernière est morte en donnant naissance à leur enfant. Paul n’a jamais fait le deuil de Sylvie ni de son petit garçon à naître, qu’il avait nommé Nicolas.

Lorsqu’il a rencontré Lisa, ma mère, il a décidé de vivre à côté de la maison des parents de son épouse décédée. Lorsque leur premier fils est né, il l’a nommé Nicolas. Très vite, ses ex beaux-parents se le sont accaparés avec le consentement de Paul et malgré le refus de ma mère. Nicolas, gâté par ses pseudos grands-parents, n’avait de cesse de vouloir les visiter, leur maison étant juste à côté, c’était aisé.

Lisa accoucha ensuite de moi et mon père me nomma Sylvette en mémoire de sa première épouse « Sylvie ». Les ex beaux-parents de mon père laissèrent ma mère s’occuper pleinement de moi afin qu’elle arrête ses tentatives de récupérer son fils.

C’est donc avec moi, que ma mère a tenté de panser sa douleur sans fond en me comblant d’amour que je lui rendais au centuple. L’union pathologique était signée.

Plus tard, Nicolas adulte, coupa les liens avec notre mère et il ne voulut pas la revoir alors qu’elle était souffrante. En tant que sauveuse, j’aurais voulu arranger la situation mais mon frère me haïssait. Il n’avait pas réussi à comprendre que c’était le deuil non fait de notre père et de ses ex beaux-parents qui lui avaient volé l’amour que notre mère avait tant cherché à lui donner. Il n’avait pas compris que c'était par souffrance que notre mère avait créé un lien si profond avec moi et qu’elle en était morte d’être séparée de lui.

Grace à un travail profond en généalogie, je comprenais mon histoire et j’arrivais enfin à pardonner.

Aujourd’hui, je développe mes dons sensitifs au quotidien. Je ne me sens plus en rémission, je me sens à présent en mission et j’apprécie cette nouvelle étape. C’est grâce au lien avec les animaux et la nature, qu’il m’a été possible de retrouver ma joie de vivre sur terre.

Sylvette, en coopération avec Judith Van den Bogaert

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« … Guérir n'est pas qu'affaire d'expression des émotions, c'est aussi une question de connaissance. Sans nouvelles informations, nous restons souvent bloqués dans les mêmes circuits de signification qui ne nous apportent rien de neuf et ne nous aident pas. » Guy Corneau

« Les personnes qui veulent guérir pour guérir ne guérissent pas. Celles qui ont un but, qui aiment et qui veulent encore jouir de la vie arrivent à s'en sortir. » Claude Sabbah

« Nous ne sommes pas responsables de tout ce qui nous arrive mais nous avons la tâche de l’intégrer à la trame de notre vie et d’en faire du sens. » Guy Corneau (la guérison du cœur)

« Donner un sens permet de reprendre les commandes, de devenir responsable de ce qui nous arrive et ainsi de pouvoir décider de le changer si nous le voulons. » Michel Odoul

« Le médecin soigne, le patient guérit » Dr Reuter

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