Evidences
Éducation à la Santé : un état de Total Bien-Être

Qu’est-ce qui téléguide vos soins ?

Le monde médical et paramédical ainsi que les patients restent passionnément divisés le plus souvent entre les approches médicales classiques et complémentaires. Cela nuit gravement aux progrès de la médecine et à la santé globale des patients comme des soignants.

A une extrémité nous avons les chercheurs, les médecins, les soignants et les patients qui combattent militairement les maladies à l’aide de moyens extérieurs physico-chimiques.

Ce faisant ils persistent à nier et à appliquer les liens avérés entre d’une part les découvertes biomédicales, neurologiques, psycho-sociales et spirituelles et d’autre part entre les pensées, les émotions et les comportements corporels réactionnels appelés malaises ou accidents.

Mettre l’évolution de la maladie sur le compte du hasard et s’en remettre corps et âme à l’approche technico-pharmaceutique relève d’un besoin de se sécuriser. C’est aussi un excellent moyen de se couper de toute réflexion et tout ressenti personnel pour éviter d’assumer ses responsabilités et modifier certaines situations existantes.

Le refus de compréhension, le fatalisme face à un déterminisme (Karma, châtiment, loyauté familiale…) ou à une maladie vécue comme le hasard, pressent ces patients à préférer inconsciemment mourir avec leurs croyances, ressentis et comportements pathogènes plutôt que de développer la plasticité neuronale nécessaire pour les dépasser et vivre autrement.

A l’instar des dictatures politiques militaires, ils réduisent leurs corps au silence et à l’inhibition d’action par l’abus de moyens physico-chimiques. Cela n’enlève pas pour autant les malaises et les mal-êtres, cela reporte plutôt l’issue fatale. Agir sans comprendre ni résoudre les problèmes de fond conduit souvent à l’échec.

Choisir de se soigner ainsi ne les aide pas à prendre compte des nombreux signes avant-coureurs sur le plan social, mental et spirituel qui précèdent la maladie et les accidents graves.

Quand il s’agit de (se) guérir, négliger d’apprendre est un crime contre soi et l’humanité.

A l’autre extrémité il existe des chercheurs, des médecins, des soignants et des patients conscients qu’il existe des liens entre les pensées, les émotions et les réactions corporelles mais qui écartent les traitements médicaux classiques. Ils veulent se guérir eux-mêmes de leurs maladies même les plus pernicieuses et ce uniquement par la volonté et par la force de leur psychisme. Ces personnes considèrent leur maladie comme le fruit d’un conflit biologique imparable vécu dans le stress et l’isolement dont ils sont les seuls responsables. Pour eux, seule la compréhension les guérira. Dans leur expérience, il est apparu que comprendre ne suffit pas à guérir.

Il est vrai qu’à l’heure actuelle, il est possible d’utiliser l’imagerie médicale d’un patient pour réaliser un diagnostic précis de sa maladie et trouver ainsi le type de conflit émotionnel qu’il a généré. Il n’en reste pas moins que la route à parcourir afin que le patient intègre physiquement cette information et soit guéri ne se fait pas en un jour non plus. La médecine allopathique pourrait « neutraliser » la maladie dans certains cas et leur offrir du temps dans certains cas pour comprendre et changer certaines choses dans leur vie.

Pour eux comprendre sans agir conduit souvent à l’échec.

Chaque extrémiste, face à la maladie est souvent pris au piège de ses croyances limitantes personnelles et transgénérationnelles dans le domaine de la santé.

Qu’on soit un patient habitué au monde de l’allopathie ou de l’alternatif, une bifurcation doit pouvoir être envisagée à tout instant et une union des deux approches est souhaitable.

Il est nécessaire de se donner du temps dans la recherche de la cause de sa maladie, dans la mise en place des changements de vie nécessaires qui y sont liés et dans la recherche des moyens susceptibles de nous apporter l’aide souhaitable.

Pour les extrémistes de la médecine, cette bifurcation devra bien sûr être encadrée. Il n’est pas facile pour un patient qui s’est toujours soigné de façon allopathique de se retrouver face aux centaines de pratiques complémentaires existantes et moins encore de comprendre leur vision. Quant au patient pur et dur de l’alternatif, il est souvent loin d’apprécier la façon d’agir du monde allopathique et est apeuré, avant même de consulter, par les effets secondaires physico-chimiques potentiels des traitements et le manque de psychologie des praticiens.

Nous retrouvons à nouveau le rapport à l’autorité et à l’enfermement dans les croyances. Un thème qu’il revient à tous de travailler, pour gagner en liberté d’esprit, découvrir le conflit dans lequel on se bloque et comprendre la maladie en soi.

Si le patient n’effectue aucun changement dans les différents domaines de sa vie, l’effet néfaste ressenti face à certaines situations nécessitera de creuser le lit de sa prochaine maladie ou de sa tombe.

Certes l’apprentissage à sentir son corps, à l’écouter et à traduire l’allégorie de ses maladies ne se fait VRAIMENT pas en quelques jours. Des cours sur la préservation de la santé, l’éducation épanouissante des enfants et le bonheur sont le plus souvent absents de nos écoles et universités. Aucun cours n’est donné sur ce thème dans les écoles. Certains ont eu la chance d’avoir pu modéliser des parents ou des aïeux qui agissaient en ayant entendu leur corps mais d’autre pas. Le principal est de garder à l’esprit que tout s’apprend et que progresser même d’1% par jour dans le domaine du mieux-être conduit vers le bonheur du bien-être au fil des années.

La première chose à faire pour prévenir ou guérir nos maladies c’est de saisir l’opportunité d’aller vers plus de liberté en revisitant les conflits maladisants de notre histoire et celles de nos aïeux. Cette démarche nous apprendra énormément sur la façon dont nous sommes conditionnés et prédisposés à tomber malade et à nous soigner.

Au contact de certains médecins ou thérapeutes, nos aïeux et nous-mêmes avons ont pu vivre des évènements douloureux voir traumatisants qui nous empêchent de nous ouvrir à nouveau.

Bourrés d’à priori, nous ne pouvons nous limiter qu’à un seul aspect de la médecine en rejetant souvent simplement l’autre. Chaque aspect à ses succès et peut dans ces cas s’avérer suffisant. Néanmoins, vu l’importance des échecs, il est sage de ne pas attendre le moment où l’inefficacité d’un traitement soit avérée pour envisager en désespoir de cause d’autres aspects de la médecine jusque là vilipendés.

Le résultat n’en serait pas évident. Comment un patient qui n’a jamais tenté de mettre du sens sur sa maladie pourrait-il le faire aisément dans l’urgence en phase terminale de sa maladie déclarée incurable ? Et comment un patient adepte de l’alternatif pourra-t-il recevoir un traitement allopathique sans le subir comme une agression chimique pour les chimiothérapies ou physique pour la radiothérapie et la chirurgie.

Nous sommes dans de tels cas confrontés à des comportements humains d’évitements téléguidés par des évènements traumatiques vécus par nos aïeux ou nous-mêmes dans le domaine médical et le rapport à l’autorité et/ou à l’enfermement.

Le conflit de l’enfermement est largement négligé lors d’une hospitalisation. La dépersonnalisation et la fragilisation du patient par la maladie, le fait de ne plus pouvoir quitter son lit, sa chambre, son service ou l’hôpital, de devoir ôter ses vêtements et ses bijoux peuvent activer des mémoires de maltraitances.

Un thème qui n’est pas anodin dans le cadre d’une maladie car qu’est-ce que l’hôpital si ce n’est un monde clos où tout le monde ne peut aller, rester, ni en sortir à sa guise et où le patient doit obéir.

Il revient à chaque patient au stade de la maladie ou de la prévention de travailler ce thème et de découvrir à quoi il le renvoie dans son histoire et dans celle de ses aïeux : y a-t-il eu des erreurs médicales ? Un enfermement en camp de concentration ou une secte ? Des ancêtres poursuivis par des dictatures politiques ou religieuses pour avoir fait l’usage interdit de plantes médicinales ? Un enfant mort en bas âge dont la mort a provoqué un comportement de surprotection chez une mère vis-à-vis de ses autres enfants ? Un Rebel invétéré face à l’ordre établi ?

Chacun(e) peut se rendre compte de l’impact dangereux que certains faits passés peuvent encore avoir sur ses pensées et sa façon de se soigner. Bloqué dans ces conflits, chacun(e) gagnera en liberté d’esprit en nettoyant la souffrance qui y est liée. Cette ouverture de pensée nous permettra de nous autoriser la façon la plus complète et efficace de nous soigner et d’opter pour un mode de prévention plus serein qui nous mettra sur la route de la compréhension du sens évolutif de nos maladies.

Choisir la voie du milieu de l'Art de la Santé Coopérative® qui est déjà pratiquée aux USA, ce n’est pas passer d’une attitude extrémiste à une attitude que l’on croit nuancée en optant pour le meilleur de l’allopathique et de l’alternatif selon la maladie dont on souffre.

La voie du milieu c’est s’ouvrir sans à priori ni préjugé à l’ensemble des opportunités des deux systèmes et y déambuler en étant libéré de nos propres traumatismes ou/et de ceux de nos aïeux dans le domaine de la santé. La voie du milieu dans notre façon de nous soigner, nous l’expérimentons lorsque nous agissons dans notre présent libéré des traumatismes du passé. Nous avons alors réfléchi et intégré nos leçons et de celles de nos aïeux dans notre présent et nous n’agissons plus motivés par la peur de reproduire mais par le désir de la création d’une nouvelle vie vraiment nôtre.

C’est alors que la force de prévenir et de guérir sera avec nous. Nous monterons sur la route du bien-être en nous accordant toutes les opportunités de mieux être que nous rencontrerons en chemin.

Nous pouvons retenir qu’il est possible, en s’améliorant, de ressentir chaque jour les liens entre nos pensées, nos émotions, nos réactions corporelles et nos symptômes et d’apprendre ainsi à changer en toute sécurité.

En conclusion, il est sain pour chacun de s’informer de s’éduquer pour ne plus reproduire le passé et ainsi se libérer des déterminismes sociaux et familiaux afin de s’ouvrir dès à présent à notre propre futur bien-être.

Mise en pratique proposée pour monter en conscience sur une route éclairée de soins de santé :

Remonter le fil rouge de votre ligne de vie pour comprendre d’où provient votre façon de vous soigner devrait être le premier acte à poser face à votre désir de guérir ou de prévenir sereinement d’une maladie.

  • Votre mère vous a-t-elle toujours soigné(e) avec le même type de médecine ?
  • Vos parents avaient-ils la même vision médicale ?
  • Vos parents avaient-t-ils une approche préventive de la maladie ? De quelles façons ?
  • Comment vos parents se comportaient-ils face à l’autorité médicale ? Suivaient-ils l’avis à la lettre du premier médecin visité ou demandaient-ils l’avis d’autres médecins en plus ?
  • Vos parents se contentaient-ils de prendre le traitement ou faisaient-ils des recherches en plus pour comprendre leur maladie ?
  • Vos parents étaient-ils influencés par les campagnes médiatiques de promotions de soins dans leurs décisions médicales ?
  • Quelle place était accordée aux soins du corps dans votre famille ? (massage, thalasso-thérapie, pratique de sport, sieste, alimentation saine, lecture sur le bien-être, yoga, méditation ou alcool, cigarettes, fast food, …) ?
  • Y a-t-il eu des traumatismes (maltraitances, erreurs, maladies iatrogènes liées aux traitements, …) en lien avec la santé dans votre famille ? Que s’est-il passé ? Quelles en ont été les conséquences ?
  • Et vos grands-parents, comment se soignaient-ils ?
  • Y a-t-il eu des maladies récurrentes dans votre généalogie ?
  • Pensez-vous que l’impact de l’inquisition a eu un impact sur votre famille quant à l’utilisation de la médecine alternative (plante médicinale, magnétisme,…) considérée à l’époque comme relevant de la sorcellerie ou charlatanisme ? Y a-t-il eu des personnes de votre famille qui ont été incriminées ou qui étaient dans celles qui incriminaient ?
  • En quoi pensez-vous avoir été loyal à la façon de se soigner de vos parents ? En quoi pensez-vous avoir évolué ? En quoi désirez-vous évoluer ?
  • Pratiquez-vous l’auto-diagnostic et l’auto-médicalisation sans formation ?

Bonne recherche et bonne route vers le bien-être !

Ecrit par Dr Eduard Van den Bogaert et Judith Van den Bogaert

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