Maitre éclairé ou esclave inconscient de soi, vous avez le choix
Au cours de XX siècle, la médecine allopathique a progressé à pas de géant. Elle est de plus en plus capable de définir ce dont les patients souffrent et de déterminer les soins à prescrire. Chacun peut compter sur une gamme impressionnante de médicaments pour soulager d’innombrables maladies.
D'ailleurs, il arrive couramment, que les patients, habitués à l’efficacité et à la rapidité d’action des médicaments, réagissent en jetant la pierre à la médecine allopathique lorsqu’elle ne fonctionne pas.
Pour devenir acteur de sa santé, il est nécessaire de réaliser que la médecine chimique comme toute autre médecine a ses limites.
Même si les médicaments allopathiques sont certes très efficaces et soignent, ils n’apportent pas systématiquement une guérison définitive. Il arrive donc fréquemment que les symptômes réapparaissent.
Une rechute ne discrédite en rien l’efficacité des médicaments. Ces substances allopathiques ont été créées pour soigner les symptômes des maladies et non pour juguler le processus qui est susceptible de provoquer la récidive.
Il est donc déplacé d’attendre d’un médicament ce qu’il n’est pas capable de réaliser.
Le bon sens serait plutôt de considérer la réapparition des symptômes comme le signe qu’il est nécessaire pour le patient de plonger dans son histoire afin de changer. Comme si son corps, par le biais de la maladie, tentait plus que jamais d’attirer son attention sur un mal-à-dire sa souffrance de vivre certaines situations dans son existence.
Lorsque les symptômes récidivent chez certains patients, ces derniers se tournent souvent vers un médicament plus puissant ou présentant un autre mode de fonctionnement. Malgré tout, il arrive que la maladie finisse par récidiver une fois de plus. Avez-vous déjà remarqué qu’il existe des personnes qui souffrent de maladies chroniques qui n’en finissent pas de finir ? Que ce soit des otites, des sinusites, des inflammations urinaires à répétition ou d'autres encore.
Une maladie peut être aiguë, récidivante ou chronique. L’aborder en fonction de sa tonalité est une approche qu’il serait judicieux pour chacun de faire sienne. Souffrir une première fois d’une maladie, c’est peut-être le fruit du hasard, souffrir une deuxième fois de la même maladie, cela devient plus surprenant et une troisième fois, cela mérite d’y apporter une attention particulière. Il est nécessaire de repérer le terrain propice qui prête le flan à l’apparition de cette maladie qui ne cesse de recommencer.
Il s’agit, somme toute, de reprendre en main la barre de sa santé et de mettre plus de vent de vie dans les voiles de son existence.
Lorsqu’une maladie récidive, il devient nécessaire pour la personne souffrante d’observer sa vie à partir de ce que sa maladie tente de lui dire. En d'autres termes, que signifie sa maladie et quel en est le sens ?
S’appuyer sur le décryptage bio- médical des maladies est une attitude qui peut la mettre sur une bonne voie pour comprendre ce mal à dire répétitif. Elle pourrait bien sûr chercher tout azimut ce qui l’a touchée émotionnellement dans sa vie, mais la liste des possibilités qu’elle va énumérer risque d’être infiniment longue.
S’en remettre à une recherche basée sur la symbolique du corps humain permet de chercher dans une meule de foin plutôt dans toutes les meules du champ en même temps.
Par exemple, si c’est le système respiratoire qui ne cesse d’être touché, le patient peut commencer par se demander : qu’est-ce que je ne sais pas respirer ? Quelle situation est, ou a été irrespirable dans ma vie ? Il peut ensuite affiner sa recherche en regardant spécifiquement quelle est la partie de son système respiratoire qui est touchée et quel type de maladie l’envahit sans cesse.
Il se peut que ce soit les bronches et qu’il souffre par exemple de bronchite chronique. Il peut alors se demander en quoi il est nécessaire pour ses bronches de se fermer et de ne plus broncher? Quel type d’air elles ne supportent plus de laisser rentrer dans ses poumons ? Qu’est-ce qu’elles tentent d’éjecter comme substance émotionnelle contenue dans l’air lorsque qu’elles déclenchent un reflux de toux ?
Il est important d’être spécifique dans chaque décryptage à propos d’une maladie et de savoir clairement ce dont on souffre si on désire que l’investigation porte ses fruits le plus rapidement possible.
En effet, si c’est d’une bronchite chronique asthmatiforme dont la personne souffre, il sera important par exemple de savoir si ses bronches se bloquent sur l’inspiration ou sur l’expiration. La réponse à cette question la poussera à investiguer l’histoire de sa vie de façon différente et donc de trouver des réponses différentes. Si ses bronches se bloquent sur l’expiration, le mal à dire sur lequel son corps tente de centrer son attention est lié à la séparation, à la perte, à la mort et si ses bronches se bloquent sur l'inspiration, le mal à dire sur lequel son corps tente d’attirer son attention est plutôt lié à un conflit d’envahissement de territoire dans l’air.
Quelle que soit la maladie récidivante, il est aussi judicieux de se demander quand est-ce que cette maladie est apparue pour la première fois dans la vie de la personne souffrante ? Quelle était l’atmosphère sentimentale, familiale, professionnelle de son existence à l’époque ? Quel est le lien entre ce qui se passait alors et toutes les fois où la maladie s’est manifestée ?
Investiguer, c'est tout simplement mener une enquête sur soi pour devenir un meilleur compagnon de vie pour soi-même et par là pour les autres. Cela n’a rien à voir avec le fait de se centrer sur sa petite personne, se mettre la pression pour trouver le sens de sa maladie ou de vouloir être supérieur aux autres en s’auto-guérissant.
Avant tout, il s’agit de prendre conscience de l’importance de son corps, d’apprendre à l’entendre, à le comprendre et à travers cette façon d’être en relation avec lui, d’apprendre à se reconnaitre, à s’apprécier et à s’aimer.
Pour passer de la tête au corps, il est nécessaire de reconnaître l’intelligence infinie de nos cellules et de devenir capable de les gérer, de les diriger.
Et bien sûr, pour rentrer en contact avec les cellules qui composent notre corps, il est nécessaire d’accepter l’idée que chacune d’entre elles détient une intelligence, une mémoire ou une conscience. Ce pré requis est incontournable pour qui désire entendre et comprendre le langage de son corps et décrypter ses maux.
Accepter ce principe, c’est réaliser que notre corps physique représente en quelque sorte le royaume sur lequel nous régnons et que tout ce qui le compose est le peuple atomique, moléculaire et cellulaire que nous avons à diriger.
C’est reconnaitre que chaque organe, chaque cellule a sa fonction et nécessite certains apports pour fonctionner harmonieusement.
Accepter d’être le Roi de son royaume-corps, c’est accepter de se soucier du bien-être de chacun des sujets qui le peuplent et de prendre des décisions qui mèneront chaque jour vers plus de bien-être et d’abondance dans chaque domaine de son existence.
Et qu'en est-il pour vous ? Etes-vous un bon Roi ou une bonne Reine pour votre Corps-Royaume ? À votre avis, qu’est-ce que vos cellules diraient de vous ? Que vous les nourrissez mal matériellement, et/ou affectivement et/ou spirituellement ? Qu’elles sont rationnées en eau, en lumière, en air frais ? Qu’elles doivent faire face à des vagues de pollutions de goudron, d’alcool, de toxines en tout genre, les vendredis et samedis soir en général et parfois même de façon quotidienne ? Qu’elles baignent plus souvent dans des émotions basses faites de râlerie, d’inquiétude et de morosité ou dans des émotions hautes faites de gratitude, de joie et de foi ?
Répondre à ces questions donnera bien vite des indications sur votre état d’esprit, votre rapport à la vie et à la façon dont vous la vivez. Si votre corps n’est pas sain, il y a de fortes chances que les troubles qui agitent votre esprit en soient à l’origine.
Nous sommes certains que vous savez sûrement déjà ce qu’il serait préférable de changer dans votre vie. Vous avez sûrement conscience des relations énergétivores que vous entretenez, des comportements pesants que vous vous imposez … D'une certaine manière, vous percevez déjà ce qui fait souffrir votre corps. Il vous arrive même de prendre de bonnes résolutions mais vous n’arrivez pas à vous y tenir.
Le secret pour parvenir plus facilement à exécuter vos décisions, c’est de réaliser que dans chaque cellule de votre corps-royaume vivent les mémoires des habitants de votre arbre généalogique et qu’elles interagissent avec vous.
Parmi elles, certaines sont favorables à vos prises de décision et d’autres non. Le débat qui se déclenche entre eux débouche souvent sur une impasse, sur une impossibilité de faire changer d’avis ceux qui s’opposent à la nouveauté. Comme vous n’avez pas conscience de la révolution qui se passe en vous, que vous n’entendez pas l’expression de la mémoire de vos ancêtres à travers vos cellules, le chaos se met à régner. Les conservateurs ancestraux ont gagnés, ils imposent le non changement de régime alimentaire, émotionnel et/ou spirituel….
Devenir un bon Roi de son corps-royaume, c’est aussi devenir conscient des besoins de votre peuple cellulaire et des négociations diplomatique menées dans l’ombre afin d’y prendre part. C’est apprendre à entendre ce qui peuple notre corps–royaume en pénétrant profondément en nous-mêmes, en développant notre réceptivité, notre sensibilité, notre écoute intérieure.
Nous pourrons ainsi reconnaitre que chaque cellule porte en son sein le génie de l’intelligence biologique.
En d’autres mots chacun des gènes est issu d’une cascade d’êtres humains et dans chacun de nos gènes se trouve leur mémoire. Dans nos gènes se trouvent les mémoires des traits physiques et de caractère de nos ancêtres, ainsi que celle de leurs dons, de leurs maladies mais également la mémoire émotionnelle de leurs plus grandes joies, de leurs plus grandes peines ou de leurs plus grandes peurs.
Il est important de devenir conscient que ce sont ces mémoires qui nous poussent à prendre certains types de décision et à attirer à nous d’innombrables situations de vie porteuses ou plombantes.
Aller à la rencontre des habitants cellulaires de notre corps-royaume c’est aussi accepter de se rendre compte que cela fait des années qu’ils gouvernent à notre place et que nous ne faisons que vivre la répétition de leur propre vie…. Mêmes métiers ou/et mêmes drames ou/et mêmes réussites ou/ et mêmes échecs.
C’est se rendre compte que nous avons fait d’innombrables choix de vie dans un désir de les consoler, de réparer leurs fautes ou de leur prouver que ce qu’ils croyaient impossible était possible. Nous avons dans ce cas opté pour des comportements de réparation qui, ce faisant, nous ont poussé à vivre en fonction d’eux et non pas en fonction de nous et de nos propres désirs de vie.
C’est se rendre compte que nous avons nagé à contre courant de la vie, sourds à la dictature que les habitants généalogiques de nos cellules menaient en nous face à ce que nous rêvions de vivre sentimentalement, familialement et/ou professionnellement. Que nombreux d’entre eux en fonction de leur vécu n’arrivaient pas à se retrouver dans cette nouveauté de vie que nous avions choisie et qu’ils freinaient des quatre fers pour nous empêcher de réaliser nos rêves. Nous nous sommes alors sentis tiraillés, coincés dans une lutte incessante, comme si nous nagions à contre courant pour atteindre nos rêves. Nous avons cru agir seuls alors que nous agissions de concert.
Nous avons peut-être même coupé les ponts avec certains membres extérieurs de notre famille pour voyager plus léger et pourtant nous les portions en nous. Même loin d’eux, les conflits que nous vivions à leur égard continuaient à cuire à petit feu au sein de nos cellules et se manifestaient par un obstacle imprévisible sur notre route vers la réalisation de nos projets de vie sentimentaux, familiaux ou professionnels.
Il arrive souvent que certaines personnes se plaignent que malgré les innombrables heures passées dans les milieux de développement personnel et de ressources humaines, leur vie ne change pas en profondeur. Imaginez-vous alors dans quel état serait leur vie si elles n’avaient jamais fait d’efforts pour discipliner leur vie intérieure ? Au moins, les quelques règles qu’elles ont tenté d’appliquer, les exercices qu’elles ont réalisés les ont mis sur la voie de la compréhension de leur corps-royaume, de l’écoute et de l'amour d’elles-mêmes. C’est d’ailleurs peut-être pour cela qu’elles se mettent à rouspéter, à vouloir des changements plus grands, plus profonds. Elles commencent à pouvoir se dire qu’elles le méritent et qu’elles y ont droit.
Chaque jour vous respirez, vous mangez, vous buvez, vous vous lavez….et vous trouvez cela normal. Vous savez que dans le cas contraire, vous prenez la route du cimetière. Chaque jour vous prenez soin de vos relations, vous donnez un baiser à vos enfants, vous dites merci à vos collègues,…vous savez que sans savoir vivre un minimum sa relation à l’autre, c'est-à-dire sans savoir prendre soin un minimum de la relation à l’autre, celle-ci meurt. Il en va de même pour l’écoute de votre corps, de votre cœur, de votre tête, de vos organes, des habitants généalogiques cellulaires de votre corps…. Sans en prendre soin chaque jour, vous allez vers la révolution intérieure, sans prise de décisions journalières de façon démocratique avec les habitants généalogiques des cellules de votre corps-royaume vous allez droit dans une série de murs qui risquent de devenir de plus en plus durs.
C’est par cette écoute intérieure de votre corps, par cette lumière que vous désirez mettre sur ce qui obscurcit votre vie que vous pouvez éclairer votre route et découvrir tout ce qui est nécessaire à la construction de vos rêves.
C’est la lumière issue de vos investigations sur vous-même qui vous soutient, vous pousse chaque jour vers plus de vie et vous nourrit d’espoir quand vous rencontrez un trou noir.
C’est en ayant goûté à la lumière de vos prises de conscience que, quoi qu’il arrive, vous pouvez garder l’espoir de sortir du noir et arriver un jour à éclairer votre vie de mille feux.
Quand une personne prend conscience qu’elle règne de manière juste sur son corps-royaume et qu’elle peut avoir un impact sur le degré d’harmonie de chaque cellule qui la compose, elle peut alors concevoir que l’univers lui-même est un grand corps dont son corps fait partie et interfère avec lui. Le degré d’harmonie qu’elle est alors devenue capable de créer la fait ainsi vibrer à l’unisson avec l’harmonie de l’univers. Elle ressent le lien qui l’unit au vivant, elle ressent la quantité de vie et d’énergie qui réside en elle.
La route pour atteindre cet état peut sembler encore longue pour bon nombre d’entre nous mais éprouver le désir de ressentir ce lien au vivant, c’est déjà arriver à ressentir quelque part que nous ne sommes qu’un seul corps vivant.
N’est-ce pas finalement un ressenti auquel chaque femme a déjà gouté en portant son enfant ? N’a-t-elle pas perçu, grâce à sa grossesse, la sensation de sortir de l’isolement et de l’individualité pour s’unir d’abord à son corps-royaume et ensuite à travers son enfant, au monde ? N’a-t-elle pas augmenté son degré d’écoute vis-à-vis d’elle-même et vis-à-vis des autres à travers l’écoute de la vie que battait en elle ?
Vu sous cet angle, ressentir le lien qui nous unit au vivant jusqu’à se sentir un seul corps, n’est finalement pas très sorcier, c’est simplement biologique !
Le chemin de guérison ne serait- il pas après tout de quitter ce qui nous met en im-unité (sans unité) pour cultiver chaque jour d’avantage cette UNITE dans l’AMOUR et dans la LUMIERE. C’est-à-dire vers l’acceptation et l’amour de chaque partie de ce qui constitue notre corps-royaume et par cela vers l’acceptation et l’amour de tous ceux qui nous entourent e avec qui nous sommes en Bio-résonnance ?
Nous espérons que notre New Letter vous aura donné l’envie d’aller à la rencontre de votre généalogie pour devenir un grand souverain de votre corps-royaume.
Longue Santé à Vous
Eduard et Judith Van den Bogaert
Pour aller plus loin
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