L'Art de la Santé Coopérative®
Comment devenir acteur de sa santé
Sacrée Planète : N°74, Février/ Mars 2016
Rencontre avec Judith et Eduard Van den Bogaert
L'Art de la Santé Coopérative® n'est pas une thérapie de plus sur la scène de la santé holistique. Sa caractéristique tient davantage dans sa démarche que dans ses remèdes car il est crucial aujourd'hui de réhabiliter nos propres moyens d'autoguérisons. Nous ne « tombons » pas malade, bien au contraire, la maladie nous relève quand nous trébuchons dans la vie. Elle est un repère et un enseignement…
Voici quelques clés pour vous mettre en chemin !
Notre regard sur la maladie a évolué ces dernières décennies car, aujourd’hui nombre de thérapeutes de médecines conventionnelles ou alternatives ont fait un lien entre le choc émotionnel, le conflit, le cerveau et la maladie…
La question est maintenant : « Comment le patient redevient-il pleinement acteur de sa guérison ? »
Judith et Edouard Van den Bogaert ont marié leur complémentarité, lui médecin homéopathe, elle, coach de vie, formée dans diverses techniques psycho-corporelles (PNL, périnatalité, généalogie, Live Sensitive Dance®…).
Ils œuvrent de concert afin que le patient décode les signaux qu’envoie son corps par la maladie.
Leur accompagnement tient dans la combinaison entre la médecine homéopathique et le décryptage de la pathologie par rapport à son histoire généalogique et périnatale.
Le but est de rendre le patient libre, responsable et plus autonome afin qu’il fasse lui-même son choix thérapeutique grâce à son propre ressenti.
Le changement de regard sur la maladie
Sacrée Planète (S. de P.) : Pourquoi tombons-nous malade ? Quelle est la fonction de la maladie ?
Dr Eduard Van den Bogaert (Dr E. VdB.) : Nous déclenchons une maladie chaque fois que nous tombons et la maladie va nous relever.
Elle a d’une part une fonction évolutive dans notre incarnation et, d’autre part, elle donne une orientation qui va nous ramener vers le chemin de notre âme.
Sa finalité est de réveiller la sagesse en nous.
S. de P. : Lors d’un congrès sur le cancer* (*Congrès de Quantique Planète en novembre 2014), vous avez dit que la maladie est souvent une question d’excès ou de manque, pouvez-vous développer ?
Dr E. VdB. : Dans la biologie, il y a un équilibre (eutonie), c’est la santé, puis deux possibilités : trop ou pas assez.
La maladie arrive lorsque nous sortons de cet équilibre afin de nous aider à le retrouver.
Il y a deux sortes de maladies : au niveau psychique, nous avons le trop avec les manies et le manque avec les dépressions ; au niveau fonctionnel, nous avons les « hyper » et les « hypo » ; au niveau organique, arrivent les pathologies avec soit la prolifération de cellules (cancer…) ou à l’inverse la réduction (ulcères…).
Face à une situation psychologique (conflits…) à laquelle nous n’arrivons pas à nous adapter, le cerveau déclenche l’un ou l’autre.
Chaque maladie concorde avec un type de conflit car chaque zone du cerveau est reliée à une partie du corps.
Le procédé est toujours identique et vérifiable : psychisme-cerveau-corps.
Nous avons en nous les capacités astrales, minérales, végétales, animales, micro-myco-bactério-virales et humaines, c’est-à-dire une pharmacie universelle illimitée mais nous ne savons pas comment l’utiliser.
Nous allons chercher à l’extérieur alors que nous avons tout en nous.
S. de P. : Nous parlons beaucoup aujourd’hui de l’autonomie du malade, pourquoi est-ce si important ? N’y a-t-il pas risque que la responsabilité se transforme en culpabilité ?
Dr E. VdB. : Étymologiquement, c’est très clair.
« Responsabilité » signifie que nous avons l’habilitation à trouver des réponses alors que le mot « culpabilité » énonce une coupure ; nous sommes coupés ou nous nous laissons être coupés de nous-mêmes.
Nous sommes responsables de notre maladie car c’est elle qui nous aide à trouver nos réponses au vrai problème qui n’est pas en réalité la maladie elle-même.
C’est la grosse perversion de la médecine.
L’allopathie ne s’occupe pas de la problématique qui a nécessité de déclencher la maladie de la personne mais uniquement des symptômes qui en sont la conséquence.
Judith Van den Bogaert (J. VdB.) : Il faut dire que le patient est parfois bien content de donner son problème au médecin, par contre il va s’angoisser si celui-ci ne trouve pas la solution.
C’est·très difficile de se rendre compte que l’autre en face ne peut pas résoudre notre problème.
C’est nécessaire voire vital de montrer à la personne qu’elle a la puissance en elle pour sortir de la maladie.
C’est une étape importante de vie.
L’Homéopathie Sensitive
Le Dr Eduard Van den Bogaert n’a que deux ans et demi quand sa jeune sœur âgée de six mois se retrouve quadriplégique à la suite du vaccin Diphtérie-Tétanos-Pertusinum (coqueluche).
Après un an de cauchemar pour toute la famille, elle retrouve l’usage de ses quatre membres suite à un traitement homéopathique administré par le Dr Eduard Schepens, mais conservera, jusqu’à ce jour, un handicap mental.
Vers 11 ans, Edouard décide qu’il sera médecin homéopathe.
S. de P. : En quoi votre démarche se différencie-t-elle de l’homéopathie que nous connaissons, quelle est la particularité de L’HoMSHaM® ?
Dr E. VdB. : La médecine homéopathique est par nature sensitive.
L’HoMSHaM® est une démarche qui permet de trouver de façon sensitive et illimitée des remèdes homéopathiques, dilutions et dynamisations en « nombres » afin de les transmettre de manière immatérielle ; ceci dans le but de restaurer et accroître notre force virale.
L’HoMSHaM® donne accès à notre capacité d’autoguérisons.
Son but est que nous retrouvions notre souveraineté médicale et redevenions le capitaine de notre âme et de notre corps.
C’est également un état d’être qui nous aide à vivre en bonne santé et en harmonie avec le Vivant.
L’HoMSHaM® est l’HoMéopathie Sensitive HahneManienne* (*Christian Friedrich Samuel Hahnemann (1755 -1843) est un médecin allemand reconnu comme le père de l'homéopathie (1796)).
Hahnemann a commencé par tester ses remèdes sur lui-même avec son ressenti, il n’avait ni pharmacopée ni matière médicale.
Il sentait le remède sur sa psyché, ses émotions, ses croyances, son énergie.
Aujourd’hui, l’homéopathie a perdu son caractère sensitif et est devenue intellectuelle.
Combien de thérapeutes cherchent les remèdes sur ordinateur ? Pour ma part, quand je travaille, je ne cherche pas les remèdes avec ma tête mais je les sens.
Je rentre en empathie avec la personne et je laisse apparaître des images et ensuite je mets des mots sur celles-ci.
Je n’y suis pas arrivé du premier coup.
Cela demande de la pratique.
L’intérêt est qu’en touchant de façon sensitive un symbole, nous n’avons plus besoin de la préparation physico- chimique.
Dès que j’envoie mentalement l’intention avec le symbole au patient, quelque chose bouge en lui.
C’est le concept médical que nous aimerions développer.
Nous avons nommé ce processus l'« Art de la Santé Coopérative® » car elle mer le parient au centre.
C’est lui qui va trouver la sagesse de sa maladie.
La médecine coopérative sensitive est la continuité logique de la médecine intégrative* (*La médecine intégrative associe allopathie et thérapies naturelle. Lire l'article suivant sur le travail du Dr Abossolo dans ce numéro p. 24 - 31.a).
J. VdB. : En médecine sensitive, c’est le parient qui va éveiller ses ressentis et chercher la thérapie qui lui convient.
Notre rôle est de l’accompagner dans ce processus.
S. de P. : Est-ce une médecine purement informationnelle ?
Dr E. VdB. : Tout est informant.
Seuls les vecteurs de l’information diffèrent.
Nous donnons une information qui va permettre au cerveau d’agir ou de bloquer certaines protéines avec un remède.
Cela engendre un questionnement.
J’explique le remède au patient de façon sensitive pour voir si cela résonne en lui.
Quelque chose peut changer dans sa manière de penser ou de sentir et je vais l’accompagner dans ce processus.
Certains remèdes continuent de travailler sur la personne pendant des années.
Citation : « Ceux qui ont l’humilité et l'honnêteté de montrer leur écroulement en exprimant une émotion douce ont d’avantage de chance de guérir et de ne pas récidiver » Dr E. VdB.
De l’importance de devenir « acteur» de sa santé
S. de P. : Peut-on dire qu’il s’agit d’un vrai changement de paradigme ?
Dr E. VdB. : Devant l’autorité médicale la plupart des patients se comportent comme des petits enfants devant un papa ou une maman et remettent leur pouvoir dans les mains de l’autre.
J. VdB. : Cela se fait également dans les thérapies alternatives.
Nous pouvons chercher de l’aide dans des thérapies naturelles avec la même demande de prise en charge.
Pour moi, être acteur de sa santé est une dynamique à mettre en place.
Il s’agit de demander de l’aide tout en restant roi ou reine de son royaume-corps.
Dr E. VdB. : Beaucoup de patients fonctionnent de manière autistique.
Ils ne sont pas au centre du processus.
S. de P. : Dans les hôpitaux, les réunions se font sans le patient mais lui-même ne s’est-il pas mis en dehors ? Selon vous, s’agit-il d’une éducation à faire pour ne pas utiliser l’homéopathie comme de l’allopathie ?
Dr E. VdB. : Je fais cela depuis 30 ans.
Dès le début de ma pratique, j’ai fait des conférences, des séminaires et des ateliers pour éduquer les patients.
Je les ai aidés à aller en eux et à se révéler ; à prendre conscience du processus d’évolution, du conflit, du cheminement de la maladie, de sa fonction…
J. VdB. : Quand j’ai commencé à travailler avec Eduard, j’ai vu à quel point les personnes qui prenaient du « complémentaire » critiquaient l’allopathie et prenaient les remèdes homéopathiques comme de l’allopathie.
Qui s’intéresse vraiment à la composition des granules, à la dilution choisie, à leur dynamisation ? Cette éducation passe forcément par le ressenti.
C’est pour cela que nous proposons une méthode homéopathique sensitive.
Les personnes cessent d’avoir une attitude psychotique vis-à-vis d’une huile essentielle, d’un élixir, d’une pierre, d’un animal…
Qui pense à demander l’autorisation à la plante, au minéral… ?
Souvent, nous nous servons et oublions même de remercier…
Grâce à l’Homéopathie Sensitive®, nous pouvons montrer comment entrer en connexion avec le remède, l’apprivoiser, faire un avec lui avec Amour, accepter qu’il rentre en nous et qu’il nous initie à quelque chose de nouveau qui va éclairer la problématique.
La maladie n’est plus qu’une absence de santé.
De l’importance du ressenti
S. de P. : Par quels moyens tester un remède ?
Dr E. VdB. : Nous connaissons tous le test allergique des dermatologues consistant à mettre de petites quantités d’antigènes au contact de la peau d’une personne pour voir si elle réagit ou non par une réaction inflammatoire.
Il est possible de faire de même avec les muscles et de mesurer si la force vitale (le Chi) s’accroît ou diminue au contact physique ou mental d’un remède.
Le « biotest universel » mis au point par Michel Dogna est une simplification du processus kinésiologique (testing musculaire) afin de pouvoir vérifier, à même le corps du patient, le remède, le nombre et le symbole.
L’utilisation de la main n’est pas un hasard.
On la retrouve chez les Zoroastriens, Égyptiens, Esséniens, Hébreux, Arabes, Tibétains, Chinois et Indiens.
Hippocrate lui-même se servait de ses mains.
En étudiant la variation de la résistance musculaire entre le pouce et un des quatre doigts, il est possible de vérifier si un remède avec tous ses paramètres réveille le Chi ou bien l’affaiblit.
J. VdB. : La foi du thérapeute et du patient en l’homéopathie semble souvent fort éloignée de celle d’Hahnemann ! C’est pourtant cette foi qui donne accès à un nombre illimité de remèdes, dilutions, dynamisations et modes d’administration.
S. de P. : Rencontrez-vous des personnes qui n’ont pas de ressenti ? N’est-ce pas frustrant pour elles ?
Dr E. VdB. : Quelqu’un qui ne ressent pas est probablement « dissocié ».
C’est un état semblable à l’anesthésie… car ses principes sensitifs sont endormis.
Il faut à ce moment-là expliquer à la personne ce qui se passe, et pourquoi elle ne ressent plus.
Nous allons voir quand cela a commencé et allons l’accompagner pour que le pilote revienne dans l’avion.
J. VdB. : Cela fait complètement partie du programme pour redevenir acteur de soi-même.
Avec le décryptage actuel, les personnes doivent suivre la bonne parole sans savoir si c’est juste.
Ce n’est pas cela être acteur.
Ne pas ressentir dans le cabinet du thérapeute, cela signifie ne pas ressentir dans la vie et au niveau social.
Développer son ressenti est capital afin d’avoir son propre discernement.
Nous avons mis en place la « Live Sensitive Dance® » pour aider à retrouver la voie du ressenti.
Nous proposons des séminaires* (*Voir la vidéo sur www.touscoprod.com/fr/lamedecinesensitivecoopérative) dans un centre où il y a une piscine et nous travaillons dans l’eau chaude minéralisée et dynamisée.
Cela permet vraiment de réveiller ses sensations.
Nous travaillons les émotions positives dans l’eau car il ne s’agit pas de rencontrer les émotions négatives en voulant encore faire un travail sur soi.
Le travail avec les émotions positives dynamise l’être en profondeur.
S. de P. : Comment redonner confiance ?
Dr E. VdB. : Nous pouvons commencer avec les remèdes homéopathiques qui agissent sur le terrain puis ensuite, il faut bouger son corps, se mettre en mouvement.
J. VdB. : Je propose aussi des voyages neuro-sensoriels.
Assis sur une chaise, les yeux fermés, je raconte à la personne son histoire avec ce qu’elle m’en a dit et je vais demander ce qu’elle ressent dans son corps, à quel endroit ? Je la fais peu à peu rentrer dans l’émotionnel par le son (musique), ou l’odorat (odeur).
En fait, nous ressentons pratiquement toujours quelque chose mais nous n’en n’avons pas toujours conscience.
Lorsque nous revenons à la situation du départ, la personne constate une évolution.
Cela signifie que nous passons du cerveau néo-limbique au préfrontal ; il est nécessaire d’ouvrir la barrière entre les deux parties du cerveau pour retrouver son ressenti.
Tout le monde en est capable.
Souvent, ce sont des personnes qui ont peur de leurs émotions.
Elles n’ont pas su les gérer à un certain moment et les ont bloquées car c’était trop angoissant pour elles.
Et pourtant, nous avons besoin de notre ressenti, c’est crucial dans notre vie pour retrouver notre souveraineté.
S. de P. : Où la compréhension du décryptage intervient-elle ? Peut-on guérir sans comprendre avec notre tête ?
Dr E. VdB. : Nous pouvons avoir un début de guérison ou une disparition des symptômes sans comprendre mais nous risquons fort de rechuter.
Quand on atteint le niveau de la sagesse et que l’on a compris, cela ne reviendra plus dans notre vie.
Par exemple, si vous mettez une main sur un réchaud brûlant, vous vous brûlez…
Vous retirez la main.
Il est important de comprendre pour ne pas refaire l’expérience.
Notre apprentissage rencontre plusieurs degrés de prise de conscience.
S’agit-il juste d’une prise de conscience réactionnelle ou avons-nous touché la sagesse en nous ? Seul le cheminement de la personne avec l’accompagnement permet d’atteindre la sagesse.
Le remède est facilitateur, il active des synchronicités.
J’interroge souvent le patient sur les synchronicités car il ne les perçoit pas toujours.
La synchronicité n’est pas encore intégrée en tant que réflexe.
La maladie a pour fonction de pallier le manque temporaire de sagesse.
J. VdB. : Ce n’est pas un coup de baguette magique…
Il ne faut pas prendre une huile essentielle pour que le symptôme disparaisse avant de savoir ce qu’il voulait nous dire.
On prend un remède homéopathique mais après ? Après, tout commence… comment vais-je voir les synchronicités autour de moi ? Comment vais-je les ressentir dans mon corps ? Pourquoi ce remède-là plutôt qu’un autre ? Que veut-il m’enseigner ? C’est de la « Haute médecine » qui s’apprend.
Ce n’est pas si compliqué.
C’est un mode de pensée qui nous ouvre plus fortement au monde.
Pendant que nous sommes en train de nous guérir, nous travaillons sur du long terme.
Quelques outils pour être acteur de sa guérison
Les personnes sont invitées à faire leur propre dossier médical global en reprenant les données transgénérationnelles, périnatales, biographiques et de les conserver chez elles.
Cela peut se décliner de différentes façons sous forme d’arbre généalogique, de décryptage périnatal* (*Nous proposons aux patients de dessiner eux-mêmes un arbre généalogique en 2 minutes. Dans leur stress, ils font des erreurs et omettent des choses. Mais l’inconscient ne fait pas d’erreur ni d’oubli par hasard. Il nous indique précisément là où le cerveau a été bloqué par des problèmes non résolus sur lesquels il faudra œuvrer.), de la pyramide de facilitation de la guérison*(*La pyramide de facilitation de la guérison est un moyen didactique pour collecter des informations utiles et nécessaires à la guérison sur 9 niveaux : environnement où s’est déclenchée la maladie, symptômes et comportements, (in) capacités, ressentis conflictuels, croyances et valeurs limitantes, identité et diagnostic de la maladie afin de découvrir le but, le sens et la sagesse de la maladie.) avec la maladie , etc.
Eduard Van den Bogaert nous parle également d’un Code de Restauration de la Santé (CRS)* (*Nous serions porteur d’un Code de Restauration de Santé c’est-à-dire un code mathématique exact qui activerait, par biorésonance épigénétique, la porte de notre code génétique. Ce dernier comporte l’information nécessaire au développement du comportement utile afin de nous adapter à un changement survenu dans notre environnement spatio-temporel et ainsi évoluer pour continuer à mieux vivre.).
S. de P. : L’arbre est-il comme une carte routière de notre vie ?
J. VdB. : Nous pouvons établir un « Arbre généalogique » en fonction de la demande de guérison d’une pathologie mais nous le gardons pour toute notre vie, nous pouvons donc faire de la prévention…
Nous avons un outil très concret et quand nous consultons, c’est une réunion d’experts qui se tient.
Je suis expert de ma vie, de moi-même et le thérapeute est expert de sa spécialité.
Je vais très vite sentir les résonances et nous pourrons cheminer ensemble, patient et thérapeute.
Pour vous citer un exemple, hier premier jour de congrès, j’avais une migraine et dans mon arbre, toute la famille a un signal très fort au niveau de la tête (tumeur, AVC, fracture de crâne…).
Une migraine chez moi n’est pas la même chose que chez un autre…
C’est un vrai signal d’alarme de mon corps, et connaissant mon arbre, je l’entends avec son degré d’avertissement.
Quand quelqu’un a un rhume, si le point fort de son arbre est la gorge et tout cet espace, ça ne veut pas dire la même chose que dans un autre type de famille.
S. de P. : Comment pouvons-nous acquérir des clés ?
J. VdB. : Nous proposons des journées à la personne afin de découvrir sa pyramide de facilitation de la guérison.
Il s’agit d’un parcours avec la recherche des informations qui lui sont nécessaires (généalogie…).
Nous démarrons notre pyramide de facilitation de la guérison en une journée et donnons des clés.
L’idée est de donner envie aux personnes d’entrer dans leur parcours de guérison.
Ce que je trouve magnifique, c’est que lorsque nous rassemblons les informations, la personne comprend et va commencer à trouver son but dans la pyramide de facilitation de la guérison, et quels nouveaux comportements elle peut mettre en place pour évoluer.
Avec cette connaissance, elle ira consulter et fera une demande claire sur sa problématique.
Pour un problème de vessie par exemple donc de limites, elle pourra consulter le thérapeute de son choix en émettant des demandes très claires.
Elle sera actrice de sa guérison.
Il ne s’agit pas du tout de faire de !’auto-prescription ! Il s’agit d’une connaissance de sa problématique qui sera traitée avec des thérapies conseillées par des personnes compétentes dans leur domaine.
Dr E. VdB. : Nous potentialisons la coopération avec les thérapeutes consultés.
Le patient peut alors redevenir le chef d’orchestre de sa symphonie des thérapies.
Être au centre, c’est être le chef d’orchestre et sentir chez qui aller pour trouver de l’aide par rapport à sa problématique réelle ! La médecine sensitive coopérative face à la mort
J. VdB. : J’aimerais partager l’histoire d’un homme atteint d’un cancer de la mâchoire pour qui la médecine ne peut plus rien.
Il est venu nous consulter, motivé par sa peur de mourir.
Nous avons fait du chemin avec lui, avec son arbre, aujourd’hui il va voir plein de monde car il a envie de vivre.
Sa motivation a changé et c’est un vrai retournement.
Il fait des changements magnifiques au sein de sa famille, il est en joie.
Quand un lien est bien posé entre maladie et décryptage, les personnes font de beaux changements au niveau de leur entourage.
Le patient peut alors redevenir le chef d’orchestre de sa symphonie des thérapies
Lithothérapie, Réflexologie, Luminothérapie, Gemmothérapie, Acupuncture, Fleurs de Bach, Sophrologie, Ostéopathie.
S. de P. : Nous ne sommes pas tout-puissants quant à l’issue !
Dr E. VdB. : Aide-toi et le ciel t’aidera… le ciel t’aidera par les synchronicités et les thérapeutes que tu choisiras.
Mais tout commence par aide-toi.
J. VdB. : Sans perdre la mort de vue, je travaille quelques fois avec des patients sur la question : Que va-t-on dire de toi à ton enterrement ? Qu’est-ce que toi tu aimerais que l’on dise ?…
C’est très intéressant.
« Ta vie n’est pas encore finie. Il y a toujours du potentiel à développer. Veux-tu rester sur terre ? »
Dr E. VdB. : De quoi as-tu envie ? N’attends plus pour le faire.
L’envie est capitale.
Le contraire d’une tumeur (tu meurs), c’est l’envie (en vie).
Je demande toujours au patient : de quoi as-tu envie ? Certaines guérisons spontanées viennent de la mise en œuvre immédiate de leur envie.
Ils redeviennent le chef orchestre.
Ils se font un plan de vie.
J. VdB. : Il ne faut pas perdre de vue que l’on guérit ; et même jusqu’au passage.
Lors de l’éloge funéraire, la famille peut véritablement aider la personne à aller jusqu’au bout de sa guérison.
Rien n’est perdu ! La mort suite à une maladie n’est pas un échec ! Certaines morts sont des enseignements pour ceux qui restent aussi !
S. de P. : Se former à L’HoMSHaM®
L’HoMSHaM®est accessible à tous sans prérequis.
Elle s’adresse aux personnes désireuses d’agir préventivement, de devenir autonomes et responsables de leur santé.
Il permet au public professionnel d’élargir ses possibilités, d’approfondir ses connaissances et d’agir immédiatement en cas de besoin.
La pédagogie du cours est basée sur des mises en pratiques pour développer la sensitivité, le ressenti de chacun.
S. de P. : Pourquoi apprendre L’HoMSHaM®?
Dr E. VdB. : Nous préparons une formation francophone sur 15 jours (3 x 5 jours) pour apprendre à utiliser l'Art de la Santé Coopérative®.
Tout d’abord, c’est une démarche à faire pour soi afin d’apprendre à pister l’origine de ses propres maladies ou celles de sa famille, à mettre en place son « arbre », à travailler sa périnatalité et sa chronobiographie et apprendre l’histoire de l’évolution…
Ceci dans le but de dépasser ses blocages avec le décryptage des maladies des cellules de l’endoderme (en lien avec la mère) puis celles de l’ectoderme (en relation avec le père), puis comment intégrer en soi l’un et l’autre.
Nous arrivons alors à la pyramide de facilitation de la guérison* (*La pyramide de facilitation de la guérison est un moyen didactique pour collecter des informations utiles et nécessaires à la guérison sur 9 niveaux : environnement où s’est déclenchée la maladie, symptômes et comportements, (in) capacités, ressentis conflictuels, croyances et valeurs limitantes, identité et diagnostic de la maladie afin de découvrir le but, le sens et la sagesse de la maladie.).
Chaque personne élabore un dossier-référence sur sa vie et ses fonctionnements.
Ensuite vient la possibilité de le faire pour d’autres…
Les remèdes vont être testés sur la pyramide de facilitation de la guérison établie.
On voit comment la compréhension du remède aide la maladie.
On peut voir en quoi le remède et la maladie sont deux supports pour évoluer.
J. VdB. : Il en est de même pour les accidents ou les conflits.
La pyramide de facilitation de la guérison montre les interactions et par conséquent nos capacités et incapacités à faire face à la situation.
Cela va générer des émotions, des comportements sous-tendus par des croyances et des valeurs que nous avons faites nôtres et dont nous constatons inévitablement la répétition.
Tour cela touche notre identité car nous nous identifions à ce qui se passe dans notre vie.
Il s’agir de trouver une issue pour sortir de ces répétitions.
Rien n’est fait pour nous faire souffrir mais pour nous faire évoluer.
Nous sommes des êtres spirituels qui sommes venus expérimenter une vie humaine sur terre.
Le but est d’avoir de nouveaux comportements plus en adéquation avec nous-mêmes et notre souhait d’évolution.
Il y a toujours un sens évolutif.
L’événement est la conséquence de notre arbre ! Et si nous le comprenons, nous ne sommes plus impuissants.
Les solutions sont dans les changements de nos comportements et dans le nouveau regard que nous portons sur les événements…
Nous ne sommes plus ni dans la fuite, l’inhibition, ni dans la lutte de frustration, nous pouvons faire face et être ouverts au divin.
Pour ma part, je travaille sur les invariants de l’arbre généalogique et Eduard davantage sur le décryptage de la maladie.
La formation vise à apprendre à décrypter toutes les pathologies.
Le mécanisme de décryptage est le même pour tous les patients.
Ce qui varie ce sont les complémentarités, c’est-à-dire les moyens qui vont être utilisés, et le choix des thérapeutes à même de les aider dans leur chemin de guérison.
En conclusion
S. de P. : Qu’aimeriez-vous dire à nos lecteurs ?
Dr E. VdB. : L’Homéopathie Sensitive constitue certainement les prémices de la nouvelle médecine intégrative informationnelle du 3e millénaire.
Il est urgent de réhabiliter nos propres moyens de guérison pour faire face en conscience aux bouleversements du monde actuel.
J. VdB. : Je suis touchée par l’annonce de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qui déclare que 2020 serait le seuil d’alerte maximale en ce qui concerne les problèmes psychiques des enfants.
Tellement d’adultes ont pris des antidépresseurs sans régler leurs problèmes que les enfants sont inaptes à faire face aux crises et à les gérer.
Actuellement, le taux de suicide est alarmant chez les adolescents.
Ce travail de médecine sensitive coopérative prend tout son sens car nous le faisons pour les générations futures.
Il est capital d’apprendre à gérer les événements de sa vie dans le but d’évoluer sur son chemin d’incarnation.
Pour aller plus loin
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