Itinéraire de guérison d’un burn out sévère
“Du burn out au light in“, le chemin de guérison d’Estelle
Estelle a 33 ans quand elle se retrouve clouée au lit presque du jour au lendemain. Après une batterie de tests, le diagnostic tombe, elle souffre d’un burn out sévère. La médecine classique est impuissante et l’aide chimique proposée ne fait qu’aggraver son état léthargique. Sacrée quelques mois auparavant « entrepreneuse de l’année » dans la Silicone Valley de Rio de Janeiro, Estelle ne se doutait pas que les multiples défis professionnels relevés avec enthousiasme la détruisaient à petit feu.
Attendre de l’aide d’une médecine qui compte le plus haut taux de suicide parmi son personnel pour cause de burn out et est animée de la même énergie d’exploitation que celle qui a failli la tuer était une aberration mais où et comment trouver de l’aide dans un tel état ?
Pendant plus de deux ans, par son manque d’énergie vitale, Estelle ressemble aux patients des soins palliatifs ou sortie d’un long séjour en réanimation. Suspendue entre la vie et la mort, seuls les soins et les paroles de sa mère l’aident à ne pas sombrer. Jeune adolescente, elle était loin d’imaginer que les séminaires de médecines nouvelles auquel sa mère l’avait emmenée lui sauveraient un jour la peau.
C’est par la porte d’entrée des thermes de Montegrotto, concomitants à ceux d’Abano, où Hercule est venu se ressourcer après avoir réalisé le plus fatiguant de ses 12 travaux, qu’Estelle entreprend sa reconstruction à nos côtés. Elle s’est inscrite à notre retraite bio médicale « L’envie guérisseuse dans tous ses états »
Le post trauma que ces deux années cauchemardesques ont engendré la rend incapable d’aller de l’avant, elle a besoin de comprendre pourquoi elle a failli se retrouver six pieds sous terre alors que tout dans sa vie lui semblait sous contrôle.
Même si suivre ces 3 jours de théorie et de pratique lui paraissent encore insurmontables, le désir de trouver les clés d’un nouveau départ l’emporte. Terrorisée à l’idée d’une rechute, elle veut comprendre le but, le sens et la sagesse de son burn out.
Les premières pistes de recherche proposées lui font l’effet d’un électrochoc :
« Le burn out est un suicide du corps. Lorsqu’une personne ne peut pas poser l’acte de se suicider parce que ce n’est pas dans son tempérament ou que poser un tel acte lui est impossible au sein de son entourage, son corps le fait à sa place. Donc, Estelle, pourquoi as-tu voulu te suicider ? ». N’ayant pas un caractère suicidaire, Estelle est déstabilisée par cette question inattendue et n’a pas de réponse. Elle réalise cependant combien son burn out a fait émerger de souffrance refoulée et l’a poussée à déployer une puissance de résurrection hallucinante pour sortir du trou noir où elle s’était littéralement sentie aspirée.
« Lorsque la mort rôde, le cerveau déclenche une maladie pour nous signaler que « L’âme hors du corps est », comme dirait maître Yoda. Alors Estelle, Comment as-tu fait pour regagner de l’énergie et aider ton âme à revenir dans ton corps ? Estelle résonne avec l’idée que le défi du Burn Out consiste à passer du stade de « l’âme hors » à « l’âme OR ». Elle a d’ailleurs nommé ce processus de guérison « du burn out au light in ». Elle a réalisé que l’unique réelle puissance consiste à laisser rayonner son esprit dans la matière, le reste n’est qu’illusion.
« Le mot OR vient du latin AURUM. AUR en hébreu signifie la Lumière. Le métal OR, AURUM METALLICUM, qui en est la représentation symbolique, est le premier remède homéopathique qui a été créé par Moïse. Il pulvérise le veau d’or que les hébreux, apeurés de ne pas réussir à traverser le désert pour rejoindre la Terre promise, sont en train de vénérer. Par cet acte, Moïse invite les Hébreux qui viennent d’être libérés de l’esclavage à se tourner vers leur lumière intérieure et à oser leur leadership. Estelle de qui et de quoi étais-tu l’esclave ? Quel désert traversais-tu ? Quelle terre promise recherchais-tu ?».
Alors qu’elle a été reconnue sur le plan professionnel comme une trouveuse de solutions hors pair, une neutraliseuse de catastrophe courageuse à souhait, Estelle freine soudainement son élan de recherche bio médicale, la peur d’exploser en plein vol l’assaille à nouveau.
Estelle réalise qu’elle est encore trop fragile pour plonger à pic et sonder ses déserts intérieurs grâce à nos différents outils de décryptage bio médical. Elle sait que c’est la sur exploitation de son hyper intelligence et la non écoute de sa sensibilité qui l’ont poussée dans des comportement obsessionnels épuisants. Elle sent que répondre à ces questions nécessite d’abord d’avoir la force de neutraliser l’explosion possible de mines dans son histoire personnelle et généalogique. C’en est fini d’opter pour une attitude « kamikaze » et de se donner corps et âme sans précaution. Elle réalise que cette attitude n’a fait que provoquer l’attraction de scénarios répétitifs de plus en plus lourds à résoudre.
Consciente de s’être laissée presser comme un citron par une société hyper technologique, Estelle n’a pas de mal à bannir de ses choix de soin toute approche contaminée par cette même folie de toute puissance. Agir en pensant que « ce qui ne tue pas rend plus fort » ne fait plus partie de ses options de vie.
Notre approche sensitive qui affirme qu’il n’est nécessaire de souffrir pour grandir la ravit.
Estelle n’a pas besoin d’études neuroscientifiques pour être convaincue de l’effet placebo qu’engendrent le plaisir et l’envie sur la santé. C’est en effet en s’appuyant sur cette dynamique qu’elle est parvenue à redevenir fonctionnelle et arriver jusqu’à nous. Ayant déjà expérimenté le cercle vertueux des envies et la cascade des bienfaits qui en découle sur l’existence, comprendre en profondeur ce mécanisme bio logique de guérison pour mieux l’utiliser lui semble plus qu’à propos.
Estelle, du fond de son lit, en ayant plus eu d’autre choix que de s’en remettre à ce qui lui coûtait le moins d’énergie, a découvert le pouvoir de son prénom, dont l’étymologie signifie étoile. Elle a ainsi fait le vœu de devenir la star de sa vie. Inconsciemment en décidant de devenir sa priorité elle est sortie de l’esclavage, et est passé du « je suis » du verbe « suivre » à « je suis » du verbe « être ».
Estelle cherche à s’ouvrir à une nouvelle attitude qui va au-delà de la guérison de son burn out, elle désire trouver comment avoir foi en la magie, en l’âme qui agit. Elle a compris que lorsqu’on arrive à entendre et suivre ses envies d’âme une multitudes de synchronicités soutenantes et guérisseuses s’enchaînent.
Cette attitude lui a permis de traverser de nombreux déserts dont celui qui l’a conduite sur le lieu du séminaire qui se trouve non loin de Padoue, ville sacrée par St Antoine, le seul Saint à avoir su ressusciter un mort, alors pourquoi pas une humaine en burn out ? Estelle réalise aussi, que le lieu de séminaire se trouve non loin de Venise, ville flottante de l’amour. Après deux années de fatigue intense passées majoritairement dans son lit, telles les princesses de conte de fée, elle pose un acte d’amour envers elle-même et s’offre les meilleures conditions de guérison, à défaut du baiser du prince charmant, pour poursuivre « sa réanimation ». Et n’est-ce pas aussi la magie que de se retrouver dans le fief des thermes d’Abano qui a reçu ce nom pour les vertus guérisseuses de ses eaux thermales ? L’étymologie du nom vient du grec a-ponos, qui signifie « qui élimine la douleur ». Que pouvait-elle rêver de mieux alors que l’ensemble de ses symptômes lui donne la sensation de s’être fait passée dessus par un rouleau compresseur. Estelle n’a en effet pas non plus besoin d’être convaincue des pouvoir curatifs de l’eau, le premier remède qui a su apaiser la surchauffe de son cerveau prêt à exploser est l’eau du lac du domaine de Capoue. Un lieu préservé de la nature, que sa mère, peu de temps avant son burn out, avait acquis dans l’idée d’en faire un endroit de retraite pour personnes souffrant de sur stress. C’est grâce aussi au cours d’apnée au cœur de l’océan et à la qualité du silence de ses profondeurs, qu’Estelle a su rassembler ses esprits. Aussi Estelle abandonne son corps à l’eau thermale chauffée géo thermiquement de la Terre Mère et se laisse pénétrer par les sons et musiques subaquatiques utilisés dans les séances pratiques du séminaire. L’alternance entre les sessions de théorie et d’exercices de pleine conscience, autant que les massages relaxants lui permettent de comprendre le sens de la maladie au niveau psychique et spirituel, d’entendre ce que l’âme a dit …. D’entendre ce que son âme lui dit de faire pour aller de l’avant et se réaliser.
Sa sensibilité qui hier encore lui paraissait un fléau, la maintient à présent en contact avec le langage de son corps et l’aide à traduire ses envies d’âme. Contre toute attente, son corps meurtri devient son premier outil de pouvoir de guérison. Elle a la sensation de ressentir ce que les shamans recherchent pour faciliter la guérison, l’état d’unité, la sensation d’appartenance à l’univers. Alors qu’elle avait perdu confiance en lui, elle lui rend à nouveau grâce.
Tout au long de ce séminaire, Estelle va acquérir la capacité de cerner ses modes de survie et apprendre à se brancher sur la fréquence de la vie grâce à sa biologie. Dans ses conditions d’immersion intense, Estelle découvre la manière de dissoudre les barrières qu’elle a placées entre elle et la création de ses rêves dans les différents domaines de son existence. Alors que le séminaire à une cadence soutenue, elle parvient à suivre sans forcer, ses angoisses à l’idée d’aller de l’avant s’estompent et les ailes de son cœur se déploient à l’idée de nouveaux projets.
Elle décide de mener à bien l’écriture d’un livre qu’elle nomme « Du burn out au light in », de planter une forêt nourricière et d’aider sa mère à faire du domaine de Capoue, un lieu de ressourcement.
Par la suite, de manière concomitante à la mise en place de ses projets, Estelle plongera dans les profondeurs de sa psyché pour ressusciter pleinement. Grâce à nos différents outils de décryptage biomédical tels que la psycho généalogie, la périnatalité, l’HoMShaM® ou encore la Light sensitive Danse, elle trouvera le but et le sens de son burn out dans sa vie et à cerner comment s’inscrire dans l’histoire de son arbre généalogique en arrêtant d’alimenter les endoctrinements transgénérationnels, périnataux et sociétaux qui l’ont poussée à un auto suicide.
Au long de cette quête de guérison alchimique, nous avons été témoins de la succession impressionnante de renaissances à elle-même qu’Estelle a vécu et qui finiront par la libérer définitivement du besoin d’alitement régulier. A l’image des centaines d’arbres qu’elle a plantés, Estelle, s’enracine pleinement dans sa vie redessinée, les yeux à nouveau pleins d’étoiles.
Son livre « De burn out au light in », véritable thèse sur le burn out, riche de son expérience, paraîtra au éditions souffle d’Or en septembre 2022.
Pour aller plus loin
- Lire les articles sur des itinéraires de guérison : "Articles sur des itinéraires de guérison"
- Accéder aux activités en Art de la Santé Coopérative® voir : "Activités en Art de la Santé Coopérative®"
- Accéder aux vidéos (conférences, interviews, podcast, …) sur des itinéraires de guérison voir : "Conférences, interviews, Podcast, … sur des itinéraires de guérison"
