Grand décryptage - Cancer du sein : de la sein-pathie à la sympathie
Par le Dr Eduard Van den Bogaert (Propos recueillis par Bernard Deloupy)
Article paru dans le magazine Néosanté n°56 Mai 2016
Pathologie cancéreuse la plus fréquente chez la femme, le cancer du sein mérite bien qu’on en approfondisse les pistes de décryptage psychobiologique. Dans le n° 16 de Néosanté (octobre 2012), le Dr Eduard Van den Bogaert s’était déjà livré à cet exercice. Cette fois, il a remis l’ouvrage sur le métier en utilisant une approche à neuf niveaux qu’il appelle « la pyramide de facilitation de la guérison ». De plus, son épouse Judith a rédigé ou co-écrit deux nouveaux cas cliniques très révélateurs du vécu des malades et du parcours thérapeutique proposé par son médecin de mari. Puisse cette nouvelle contribution à la compréhension du cancer du sein être profitable à celles qui en sont atteintes.
Nous le savons maintenant, la maladie n’arrive pas par hasard.
Elle est le comportement qui apparaît en réponse à un changement particulier dans notre environnement. Lui-même manifeste des capacités nouvelles pour accroître ainsi nos chances de survie. Reprenons ici l’approche en neuf niveaux de « la pyramide de facilitation de la guérison » qui m’est chère pour tenter de décrypter la signification du cancer du sein.
Premier niveau : l’environnement
Le cancer du sein est devenu chez la femme le plus répandu en Occident, au même titre que le cancer de la prostate chez l’homme. Tous deux expriment un conflit au niveau du nid. Pour bien comprendre l’environnement dans lequel il apparaît, il est intéressant de comprendre la localisation des seins, mise en perspective par l’Évolution. Dans les premiers temps, une laitance est déjà sécrétée par le poisson. Une fois que le reptile est sorti de la mer, il va développer à son tour, sur la paroi ventrale de sa peau primitive, des cellules qui vont sécréter une substance blanchâtre. Celle-ci va couvrir les coquilles des œufs pour les nourrir et les protéger de la dessiccation quand elles sont exposées au vent et au soleil (effet crème solaire). On retrouve ainsi déjà la fonction première du lait. Puis, ces glandes vont se regrouper en pis chez les mammifères ou en mamelles réparties symétriquement sur l’abdomen, pour se regrouper ensuite chez la femme en deux seins susdiaphragmatiques.
Cette évolution géographique sur le corps des animaux est déjà en elle-même extrêmement révélatrice. Normalement destiné au veau, le lait de vache que l’on sépare de son petit provoque chez la mère une carcinomatose du pis. Celle-ci déclenche des sécrétions de lait en quantité phénoménale utilisées pour fabriquer des fromages ou des produits laitiers que l’homme consomme de façon abusive. Le lait d’une vache, de chèvre ou de brebis est un lait appelé caudal, anal et génital, c’est-à-dire proche de la queue, de l’anus et des organes génitaux.
Il est évident que la composition de ce lait n’est pas la même que celle qu’on va retrouver chez d’autres mammifères dont les mamelles sont ventrales comme la chienne, la chatte ou la truie. Et encore moins avec le lait de femme qui est sécrété par des seins situés au-dessus du diaphragme, c’est-à-dire proches du cœur, des poumons et du larynx. C’est-à-dire un lait humain teinté de toute la proximité de ces organes, proche du souffle, des battements du cœur et du Verbe.
Deuxième niveau : les comportements internes
Il y a donc une progression du lait, de la queue vers le cœur. Les petits d’hommes ont donc la chance de se nourrir dans des zones « inspirées » aimantes et vitalisantes. Ce lait joue ainsi un rôle fondamental dans le développement du cerveau humain et la capacité humaine à vivre, à aimer et à parler.
On constate que, depuis les années cinquante, le monde médical a favorisé le développement de laits en poudre provenant d’animaux, soi-disant bonifiés par les scientifiques. Les médecins, manipulés par des délégués médico-pharmaceutiques, en ont largement assuré la promotion, pour la plupart de bonne foi. Ces laits en poudre, grâce auxquels les grands laboratoires ont bâti des fortunes, sont pourtant à l’origine d’un des plus grands génocides du siècle. Notamment en Afrique où les poudres périmées et le manque d’eau potable produisaient un lait indigeste et infect pour les nouveau-nés et qui, de plus, ne contenait pas les anticorps appropriés pour s’adapter à l’environnement.
Troisième niveau : les (in)capacités
Si le lait a pour fonction la nourriture et la protection du petit, il existe deux cancers du sein : l’un se développe dans la glande et l’autre dans le canal qui va de la glande vers le bout du mamelon.
1. La glande, c’est en quelque sorte l’usine : elle sert à produire ! Si un cancer de la glande se déclenche, c’est ainsi pour augmenter la capacité de production laitière, animale ou féminine.
Le cancer de la glande apparaît donc quand il y a danger pour le petit et qu’il faut lui procurer une quantité de lait supplémentaire. Et un lait beaucoup plus riche, dit de réanimation. Quand on enlève ses petits à une chatte ou une chienne dans le but de les exterminer, ou quand un mammifère perd ses petits dans la nature, il va instantanément déclencher un cancer de la glande mammaire. L’animal fabrique ainsi un lait devenu injectable car les cellules cancéreuses ont la capacité de pouvoir projeter le lait directement dans la gueule du petit. Ainsi, si la mère le retrouve à l’article de la mort, elle pourra introduire sa mamelle directement dans la gueule du petit. Et s’il n’a plus la force de tirer sur la mamelle, la lactation ou l’écoulement s’opère et il pourra être sauvé.
2. La fonction du canal est de conduire le lait de la glande vers la bouche du petit. Mais aussi de conduire le petit au sein de sa mère car les nouveau-nés sont capables de reconnaître à l’odeur leur mère et son lait. Ainsi, la fonction du deuxième type de cancer est-elle de conduire à soi ou conduire soi à l’autre, ce qui se dit aussi « séduire », du latin se ducere. On peut donc développer un cancer dans les canaux quand on est dans un conflit de séduction qui n’aboutit pas.
Ce peut être le cas d’une mère qui vit un conflit de séparation avec son enfant. Ou avec l’homme avec lequel elle a conçu son enfant mais qu’elle n’arrive pas à conduire dans son nid pour reconnaître et élever leur progéniture. Ou une femme qui se voit séparée de son enfant, même s’il n’est pas en danger. Elle peut dans un premier temps développer des ulcères de ce canal pour accroître la surface de contact. Et dans un second temps, quand ce contact sera rétabli ou définitivement perdu, l’ulcère du canal se réparera, ce qui apparaîtra comme une tumeur.
Mais, en fait, il s’agit d’une prolifération de réparation des ulcères, un peu à la manière de la prolifération des cellules osseuses en cas de réparation d’une fracture. Évidemment comme cette réparation va se développer sur plusieurs canaux, cela entraînera un aspect invasif de la tumeur. À l’imagerie, elle apparaîtra extrêmement infiltrante, répandue dans la glande mammaire en suivant les canaux, et fera croire à une tumeur dangereuse.
En conclusion, les capacités du cancer sont :
- pour la glande mammaire, de produire un lait de réanimation plus concentré et en plus grande quantité.
- pour le canal, de le réparer après qu’il ait été agrandi.
Quatrième niveau : les ressentis conflictuels et les émotions pathogènes
Le cancer de la glande exprime un conflit de danger pour le petit, sur le sein gauche, et un conflit avec le mari, sur le sein droit.
Concernant les canaux, c’est un conflit de séparation avec le petit sur le sein gauche ; et un conflit de séparation avec le mari sur le sein droit. Cela chez une femme droitière. Chez une femme gauchère, c’est l’inverse. Pourquoi le sein gauche est-il en rapport avec le petit ? Parce qu’une femme droitière tient toujours son enfant dans le bras gauche pour garder libre sa main la plus habile et la plus forte.
Donc, le sein gauche est celui qui est en contact avec son enfant. En revanche, quand elle marche avec son mari et son enfant, elle va tenir le nourrisson dans le bras gauche et son mari par la main droite.
Son sein droit sera donc en contact avec son mari. Maintenant, si l’on adopte un autre point de vue, quand l’enfant est dans les bras de sa mère, le sein droit de la future femme est au contact de sa mère. Et quand, plus grande, elle sera aux côtés de son père, c’est son sein gauche qui sera au contact de ce dernier. Ainsi, pour résumer, le sein gauche exprime-t-il le rapport à l’enfant et au père et le sein droit le rapport à la mère et au mari.
Cinquième niveau : les croyances, les valeurs et le mental
Mais chez l’être humain, à la différence de l’animal, le cerveau ne crée pas de conflit pour la seule séparation réelle avec le petit ou le partenaire. Ce peut être une séparation imaginaire, virtuelle ou symbolique.
Ainsi, une enseignante de soixante ans, ménopausée, sans enfant, s’était-elle imaginée, lors de sa dernière année de cours, que son étudiant brillantissime était comme son petit symbolique. De fait, elle l’avait allaité de sa connaissance intellectuelle. En fin d’année, l’étudiant qu’elle avait si bien formé est repéré par un chasseur de tête américain pour lui proposer une bourse à l’Université de Berkeley. Le ressenti de la professeure est semblable à celui d’une lapine dont le petit non sevré aurait été arraché de son sein par un aigle à tête blanche, le symbole des États-Unis. Elle déclenche donc un cancer canalaire du sein. Elle en guérit par la suite, dès qu’elle a pris conscience que son ressenti n’avait pas de réalité (lire Néosanté n° 16). De même, une pianiste qui avait un cancer du sein refusait obstinément de se faire opérer. Car pour elle, quand elle jouait, c’est comme si la musique coulait de ses seins à travers ses bras pour nourrir le public, assimilé à ses enfants.
Ainsi, une mère qui croit son enfant séparé d’elle ou en danger, alors qu’en fait, il est simplement en colonie de vacances, souffre de cette croyance de séparation ou de danger. De même, elle croit qu’il est malheureux quand il est à la crèche ou à l’école. Elle croit qu’il est en danger parce qu’il est en couveuse. Et que son mari est malheureux quand il est provisoirement séparé d’elle. Alors que l’enfant est encore mieux protégé ainsi et que son inquiétude est totalement injustifiée, la mère est ainsi victime de sa seule croyance.
Sixième niveau : l’identité
Il y a donc deux types de cancers : le glandulaire et le canalaire.
Le glandulaire est un cancer plus ancien puisque la glande est déjà, en partie apparue chez les poissons et chez les reptiles pour devenir une glande à proprement parler chez les mammifères. Les canaux, eux, se sont développés chez les mammifères quand l’épiderme, la nouvelle peau (derme), est venu recouvrir (épi) l’ancienne peau d’où provenaient les cellules de la glande.
Septième niveau : le projet
Le but du cancer n’est en aucune façon de tuer une mère ou une femme. Au contraire, on a vu en anthropologie, dans des tribus reculées d’Afrique, de jeunes femmes piquées accidentellement par un animal venimeux, serpent ou scorpion, alors qu’elles étaient en train d’allaiter leur enfant. Dans les cas où il n’y avait pas d’autre femme allaitante qui pouvait servir de nourrice, on a vu de vieilles grand-mères prendre l’enfant et le mettre à leur sein. Et déclencher instantanément un cancer glandulaire pour lui permettre de produire du lait pour son petit-fils. On comprend ainsi le but du cancer qui sera de sauver un petit dans la nature, privé du lait de sa mère. J’ai moi-même vécu une expérience assez étonnante. Une jeune femme, enceinte, avait fait une plastie mammaire qui l’empêchait d’allaiter. Elle avait quatre grandes sœurs qui toutes, pendant leurs grossesses respectives, avaient fait des crises d’éclampsie, c’est-à-dire une poussée brutale de la pression artérielle présentant des risques pour la mère et l’enfant lors de l’accouchement. J’avais dit à cette jeune femme que, si elle présentait des signes avant-coureurs, elle devait se rendre immédiatement à l’hôpital. C’est ce qu’elle a fait et l’enfant est né en urgence d’une césarienne. Mais au moment-même où cette jeune femme venait d’accoucher, sa belle-mère ménopausée s’est réveillée brutalement avec un écoulement de lait d’un sein.
La belle-mère avait perçu à distance la naissance de sa petite-fille, le danger d’être mise en couveuse parce que sa mère était incapable de l’allaiter. Donc, cette grand-mère s’est mise à faire du lait pour nourrir sa petite-fille. Or, cela se passait ici en Belgique et non pas dans la forêt amazonienne. Personne n’a fait le lien entre les deux.
Le cerveau primitif ne sait pas faire la différence entre un danger réel ou un danger imaginaire. Ici, l’enfant était virtuellement en danger s’il n’y avait pas eu l’intervention obstétricale. Mais en aucun cas il ne serait mort de ne pas avoir été allaité par sa mère. On pourrait aller plus loin en imaginant un homme, seul en forêt, avec son nourrisson.
La seule possibilité qu’aurait ce père serait de mettre l’enfant à son sexe et de l’allaiter avec du lait prostatique en déclenchant un cancer de la prostate instantané. Car le lait prostatique ne nourrit pas que les petits spermatozoïdes. Il est également capable d’allaiter un bébé dans un cas d’extrême urgence.
Aussi, si l’on se penche sur la pédophilie, non pas d’un point de vue juridique, qui est condamnable, mais d’un strict point de vue biologique, on peut se rendre compte que les hommes qui se font sucer par des enfants, de même que les femmes qui se font sucer les seins sans avoir un enfant à allaiter, sont dans une mémoire de survie.
Ils perçoivent inconsciemment que ces enfants ont manqué à un certain niveau de cette nourriture, de cette protection parentale. Ces enfants « attirent » en quelque sorte le pédophile par ce manque d’immunité avec leurs mère et père. Les adultes sont eux-mêmes dans ce conflit de manque de nourriture physique et affective, car l’amour est une nourriture essentielle. En l’espèce, le projet du cancer est d’assurer la survie de l’enfant ou la communication et le contact avec la mère.
Huitième niveau : le sens
Ainsi, toute maladie n’arrive pas par hasard. Elle a un sens, un bon sens. Du sens en termes de vie. Le sens du cancer du sein au premier degré est de permettre à des enfants qui n’ont eu, ou n’ont plus ni père ni mère, d’avoir une nourriture, de bénéficier d’une protection.
Neuvième niveau : la sagesse
La sagesse du cancer du sein, qui permet de faire de la prévention réelle ou de favoriser l’auto-guérison, est de faire réaliser aux femmes qu’elles sont de plus en plus souvent obligées de quitter le nid pour aller travailler et de se séparer très tôt de leurs enfants. Elles développent alors un stress important et un gros conflit de devoir laisser leurs jeunes enfants dans des crèches, de les confier à des personnes qui ne sont pas leur mère. Et qui n’auront donc probablement pas l’amour, la patience ou l’envie de préparer une nourriture ou d’en prendre soin comme elles le feraient.
Ainsi, quand une femme développe un cancer du sein aujourd’hui, c’est souvent davantage pour une raison psychique que biologique.
Certaines femmes font des cancers du sein pendant l’allaitement.
Heureusement, ce sont des situations dans lesquelles le cancer n’est pas diagnostiqué, du fait de la croyance qu’une femme ne peut pas déclencher de cancer pendant l’allaitement. J’ai connu le cas d’une femme qui a développé un cancer du sein droit pendant qu’elle allaitait son enfant. Le syndrome était celui d’un Grand Amour dont elle avait été séparée. Elle était donc en souffrance que le géniteur qu’elle aurait souhaité n’ait pu donner son lait prostatique et son amour à l’enfant qu’elle avait conçu avec un autre homme de 2ème choix. Une autre femme, juste après l’accouchement, était tranquillement en train d’allaiter son enfant. Le pédiatre est entré dans sa chambre pour récupérer l’enfant, disant qu’il fallait le mettre immédiatement sous une lampe à ultraviolets. Arguant que, vu le taux de bilirubine trop élevé, l’enfant risquait de devenir infirme cérébral, handicapé à vie. Elle a assimilé cette irruption soudaine à celle d’un aigle venant rapter un petit mammifère. Ceci a naturellement déclenché chez elle un énorme stress de danger pour son petit. Bien que les deux parents soient eux-mêmes médecins, que le père soit resté près du nourrisson et l’apportait systématiquement au sein de la mère quand il voulait téter, la mère a déclenché un cancer de la glande mammaire gauche. Trois jours plus tard, quand le couple et l’enfant ont quitté l’hôpital et sont arrivés chez eux, à la seconde même où elle a passé le seuil de la porte de sa maison, elle a senti comme un coup de poignard dans le sein.
Comme elle était médecin, elle a diagnostiqué un abcès du sein. Cet abcès était la résorption du cancer par des bactéries. Paniquée, elle a voulu interrompre l’allaitement et prendre des antibiotiques, ce qui aurait privé l’enfant de la meilleure des nourritures et de la meilleure des protections, celles de sa mère.
Les antibiotiques détruiraient toute sa flore intestinale à elle. L’abcès allait se vider dans le lait et elle craignait que l’enfant ne boive du lait purulent. Je lui ai rappelé que, en physiologie, l’estomac détruit toutes les bactéries et qu’il n’y avait donc aucune raison de s’inquiéter pour l’enfant. Ce fut effectivement le cas : l’enfant avait bu le lait contenant le pus de la mère et le lendemain l’abcès s’était vidé. Il n’y avait plus trace de tumeur, l’enfant ne présentait aucune trace de diarrhée ni aucun vomissement et a pu continuer à bénéficier d’un allaitement maternel tout au long de l’année.
Le lait transmet donc une sagesse de la mère à l’enfant, grâce à cette nourriture subtile qui embellira et protégera l’enfant par la suite, au contact privilégié qu’il a entretenu avec sa mère et à la bonne image qu’il se fait d’elle. En effet, quand l’enfant tête, il est au contact du cœur de sa mère, il déguste, et il entend battre tout cet amour qui pulse derrière la poitrine maternelle.
La sagesse du cancer du sein, c’est que la nature est bien faite. Souvent, dans leur orgueil, les hommes pensent qu’ils peuvent fabriquer mieux que le lait maternel en lui substituant des laits « scientifiquement » dosés. Les tumeurs procèdent d’une intelligence évolutive et créatrice pour aider les enfants et les mères à dépasser une mémoire de séparation qui peut parfois s’activer plusieurs années après le véritable conflit de séparation. Donc une mère peut programmer un cancer et le déclencher des années après, à la suite d’un événement qui va activer la mémoire du stress qu’elle avait enfoui chez elle ou ses filles, voire ses petites-filles.
Les seins pathies ramènent les femmes à la sympathie.
Prévention, soins et auto guérison spontanée
La prévention du cancer du sein ne consiste donc pas à se contenter de dépistages réguliers dans le but d’une opération précoce mais de comprendre le problème qui réside dans le nid de la femme – réel ou virtuel, imaginaire ou symbolique – avec son partenaire ou géniteur.
Il faut donc travailler sur les conflits de séparation et les angoisses des femmes, par rapport à l’enfant ou au partenaire dans le nid. Il y a donc un travail psychothérapeutique important à mener chez ces femmes qui souffrent d’un excès d’angoisse, de peur que leurs enfants ou leur mari meurent ou les quittent. Et qui sont extrêmement inquiètes dès qu’elles sont séparées de leurs enfants ou de leur mari, ce qui traduit déjà probablement chez elle un manque de nourriture et de protection maternelle et/ou paternelle, ainsi qu’une blessure narcissique. Donc, le fait de ne pas avoir bénéficié elles-mêmes de cette protection font qu’elles adoptent un comportement de surprotection, de sur-maternage de leurs enfants et de leur mari. Ce qui peut, dans un premier temps, leur convenir. Mais la meilleure des préventions serait que les enfants et les maris réalisent à quel point ils pactisent avec ce que les homéopathes appellent « le terrain » de cette femme et mère. À quel point ils sont co-responsables du développement d’une tumeur s’il y en a eu une. Il est donc important de travailler sur l’arbre généalogique car il y a toujours une systémique familiale. De travailler sur le rapport des femmes avec leur sein, pour voir ce qu’il exprime du rapport qu’elles ont eu avec leurs père et mère dans le nid d’origine. Avec la beauté, la protection et la nourriture que ceux-ci leur apportaient. Ou pas. Et, dans ce dernier cas, les femmes adultes, responsables et autonomes peuvent apprendre à pourvoir elles-mêmes à leur beauté, leur protection et leur nourriture, car elles le valent bien !
Par le Dr Eduard Van den Bogaert (Propos recueillis par Bernard Deloupy)
Cas clinique n°1 : Christine, des rêves contrariés à l’en-vie retrouvée
Christine consulte fin 2015. On lui a découvert un carcinome infiltrant canalaire de grade 2 en septembre 2010. D’emblée, elle a accepté les interventions allopathiques. Elle a connu une rémission en 2011, et depuis elle attend. Ou plutôt, elle cherche comment naitre à la vie et comment amplifier l’efficacité des innombrables chimiothérapies qu’elle subit et qui ne viennent pas à bout de son cancer.
Elle réalise que son attitude ne la conduira pas à la guérison. Elle perçoit le piège dans lequel elle est tombée. Elle ne s’est jamais sentie autant reconnue, aimée et aimante que depuis qu’elle est malade. Après autant d’années passées dans l’unité de chimio, elle s’y sent comme chez elle. Les infirmières sont devenues sa famille. Les patients la remercient de sa présence.
Qui, dans un tel lieu, n’aimerait pas Christine ? Elle est positive à souhait. Les chimio ont ravagé son corps et pourtant derrière sa petite tête sans cheveux et son poids de moineau, on ne voit que son sourire, on n’entend que sa voix pleine d’entrain. Christine est devenue un exemple pour ceux qui la croisent malgré elle. Son attitude n’a rien n’avoir avec le courage, il n’exprime que son envie de vivre. Elle tourne en rond dans cette situation et ne trouve pas la sortie.
Elle réalise que tout ce qui lui a manqué dans la vie c’est « une paire de couilles » ! Elle a toujours été craintive, en retrait. Elle n’a jamais osé s’élancer à corps perdu dans quelque chose ni s’exprimer corps et âme. Les effets secondaires de la chimio sont un obstacle supplémentaire à franchir.
Sa perte de vision est un piège supplémentaire pour ne pas oser l’aventure.
Comment sortir de cet enfermement ? Christine retrace sa vie. Que s’est-il passé un an avant l’annonce fatidique ? Elle travaillait à la Commune et avait un chef défaillant. Il avait été nommé parce qu’il était « fils de » et pas parce qu’il avait les compétences nécessaires.
Il laissait tout faire aux employés, même boire au pendant les heures de travail. Christine était souvent à ses côtés mais n’osait pas se l’avouer. Comme à son habitude, elle s’appuyait sur le positif pour tenir.
Elle aimait son poste à l’Université des aînés, mais était attristées par les prises de décisions inadéquates de son chef. Il y avait tant d’initiatives à prendre pour améliorer les services proposés aux citoyens. Elle travaillait dans la cellule communication. La tâche de l’équipe était de réaliser un répertoire qui annoncerait l’ensemble des activités au sein de la commune pour rentrer en contact avec les électeurs et de leur donner envie de participer.
Cette tâche est devenue le scénario d’une pièce absurde. Tantôt, c’était les changements politiques qui gelaient le répertoire, tantôt les avancées technologiques, sans oublier les décisions de son chef… Le travail effectué se faisait et se défaisait au fil des mois, et même des années.
Aucune publication possible. Christine avait ses moments de crise face à ce non-aboutissement permanent mais arrivait à en rire plutôt qu’à en pleurer. Elle n’avait d’ailleurs jamais pensé à partir avant que son chef ne la pousse à prendre un autre poste ailleurs. La relation avec la secrétaire dans la nouvelle commune se passa mal et son chef la fit revenir à la case départ en lui faisant porter le chapeau. Dans le fond, elle était bien heureuse d’avoir retrouvé son équipe mais cette erreur de management était la goutte de trop. Elle aurait tant voulu cracher au visage de son chef ses quatre vérités, mais elle restait muette. L’incapacité de son chef à diriger créait une sensation d’harcèlement permanent invivable. Elle ne supportait plus de recevoir des ordres qui étaient changés le jour suivant, de se faire attribuer des tâches qu’elle le voyait ensuite effectuer, se tromper et lui faire porter le chapeau sans même s’en excuser. Cela faisait des années qu’elle donnait le meilleur d’elle-même pour un répertoire qui ne voyait jamais le jour, et elle ne supportait plus de ne pas laisser jaillir ce qu’elle avait à lui dire.
Dans sa période de rémission, de retour au travail, les comportements de son chef n’avaient pas changé, bien au contraire. L’atmosphère harcelante était irrespirable. Elle se sentait profondément inutile et son questionnement sur sa valeur ne faisait qu’empirer. Comment dans un tel état allait- elle pouvoir exprimer le fond de sa pensée ? La rechute ne tarda pas et fut accompagnée de métastases aux poumons et aux os. En 2014, elle reçut sa pension, fut soulagée de ne plus devoir vivre ces situations cauchemardesques et partit avec ce qu’elle avait à dire.
Elle réalisait cependant qu’elle avait troqué une atmosphère irrespirable pour une autre, celle de l’hôpital. Ethymologiquement le mot Hospitalia, signifie refuge pour ceux qui manquent des choses les plus nécessaires. Il porte en lui le concept de l’accueil de ceux qui sont en détresse.
Quelle était donc sa détresse, que lui manquait-t-il pour y rester si longtemps ? Cette histoire vécue avec son chef avait-t-elle un lien avec sa généalogie ? Toute jeune, elle préférait rester dans le stress de l’ambiance familiale plutôt que risquer des moments de bonheur à l’extérieur et de se prendre une douche froide de retour au bercail. Son père, représentant, revenait souvent saoul et elle ne le voyait guère. Ce qui était d’ailleurs préférable car sa sœur, qui lui tenait tête dans des situations qu’elle trouvait injustes, se faisait frapper. Christine, elle, n’osait déjà rien dire, encore moins à son père. Elle se tenait là du mieux qu’elle pouvait. Depuis toute jeune, elle avait appris à trouver le positif pour tenir dans l’insupportable et n’arrivait pas à se révolter, ni même à en vouloir à ses parents. Elle était comme emprisonnée dans un certain état d’impuissance.
En approfondissant son histoire, Christine réalise que dans son arbre, il y a deux types de personnes : celles qui osent leur rêve et celles qui se le voient interdire ou qui se l’interdisent d’une façon ou d’une autre.
Sa mère rêvait d’être institutrice mais à cause de la guerre, elle se retrouve commerçante et n’a que le temps de travailler dur. Sa tante, en revanche, devient religieuse et institutrice et parcourt le monde. Il en va de même pour la sœur de Christine qui, se sentant mal au contact de son père, demande à partir en pensionnat et se nourrit d’activités enrichissantes. Elle devient une bussiness woman, présidente d’associations, et ne manque pas de réaliser ses rêves.
Christine a toujours envié la capacité de sa sœur et de sa tante à oser leur vie. De par les effets secondaires de la chimio, ses plaisirs ont volé en éclat.
La douleur dans les doigts a mis fin à son plaisir du tricot, sa douleur aux yeux à ses longue heures de lecture… Positive à souhait, Christine réalise que cela l’oblige à aller vers ce qu’elle aime le plus, les gens.
Guérir, pour elle, c’est oser sortir des atmosphères d’enfer et faire partie du clan des femmes de son arbre qui se donnent les moyens de réaliser leurs petites et grandes envies. Christine commence la réalisation de sa liste : aller danser, voyager en Angleterre, inviter des amies à souper, écrire des contes pour enfants… Petit à petit, elle détraumatise son corps et son cœur des années passées dans des atmosphères d’enfer, en osant s’accorder du meilleur.
Christine s’étonnait souvent d’avoir la sensation que son cancer ne la transformait pas. Depuis toujours, elle avait utilisé sa force de vie pour survivre dans des situations d’enfer. Ces cinq dernières années n’avaient été que la continuité de ce qu’elle savait déjà faire. Sa guérison résidait dans le fait d’oser sortir de l’enfer pour s’aventurer dans des endroits porteurs de vie. Elle devait se réhabiliter au bonheur en s’offrant ce qui, enfant, lui avait tant manqué : une reconnaissance de sa valeur afin de s’autoriser le meilleur. Et arriver ainsi à mettre sa force de vie au service de la réalisation de ses rêves.
Christine, chaque jour, est en train de réaliser que, où qu’elle aille et quoi qu’elle fasse, tout le monde l’apprécie car elle a ce don d’être un rayon de soleil et d’illuminer la vie de ceux qu’elle croise. Puisse ce chemin l’ouvrir à sa nouvelle mission.
Judith Van den Bogaert-Blondiau
Cas clinique n°2 : Sylvette, de rémission en mission
Je consulte en avril 2015. Les catastrophes s’accumulent dans ma vie depuis plusieurs années. Je me sens le pantin des circonstances, je désire reprendre le contrôle de ma vie.
Je sors d’un parcours allopathique prescrit pour un cancer canalaire infiltrant du sein gauche, avec deux tumeurs, une grosse et une petite.
J’ai subi une ablation partielle, de la radiothérapie et suis sous hormonothérapie.
Ces soins n’ont soigné que mon sein, ils n’ont eu aucun impact guérisseur sur ma santé mentale et spirituelle. Personne n’a détecté mon désir de mettre fin à ma vie.
Seule chez moi, après mon ablation, j’ai essayé de noyer mon désespoir par de savants mélanges de médicaments.
C’est ma chienne Margot qui a été mon premier médecin. C’est elle qui a sauté sur mon lit chaque matin, qui m’a léchée et m’a donné des coups de tête pour me mettre debout.
Elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour me mettre en vie, comme je l’avais fait pour elle en l’arrachant aux personnes qui la martyrisaient.
À travers les consultations, je cherche d’où me vient cette douleur sans fond que je porte au quotidien. La douleur des effets secondaires me conduit à d’autres médecines et à écouter le langage de mon corps au sein de mon environnement. J’ai aimé que l’oncologue me déclare en rémission. C’est le bon terme, j’ai l’opportunité de trouver ma nouvelle mission et ce faisant de changer le cours de mon existence. Il me reste à comprendre.
En 2012, ma mère déclenche un cancer de l’endomètre. Je m’en occupe nuit et jour jusqu’ au 20 avril 2013. Ce jour-là, la mort dans l’âme, j’accepte son euthanasie. Métastasée de partout, les poumons remplis d’eau, sa mort est atroce.
Un an plus tard, on me découvre un cancer du sein gauche et c’est un 20 avril aussi que, suite à de graves complications chirurgicales, je sors de l’hôpital.
Je réalise que depuis le diagnostic du cancer de ma mère, tout est confus en moi. Ma mère et moi nous nous étions promis que si l’une de nous recevait un diagnostic grave, nous aurions l’honnêteté de nous le dire. Lorsque les médecins m’ont annoncé qu’il ne lui restait que quelques mois à vivre, je le lui ai caché. Je sentais dans ses silences qu’elle avait compris mais nous ne sommes jamais arrivées à en parler.
Très vite, les rôles se sont inversés. Je suis devenue la mère de ma mère. J’ai pris soin d’elle comme elle l’avait fait pour moi. Le côté fusionnel de notre relation n’a fait que s’amplifier.
Nous sommes devenues deux inséparables, au grand désespoir de mon père qui, jaloux et impuissant face à notre union, est devenu violent et agressif. Toute jeune, je disais déjà à ma mère : « Depuis toujours et pour toujours ».
Même si j’avais accompagné admirablement ma mère, je n’arrivais pas à accepter que la nuit de sa mort, mon père ait tardé à m’appeler alors qu’elle me réclamait.
J’avais à nouveau la sensation de faillir à ma promesse : le « pour toujours » signifiait aussi quelque part : je te suivrai jusque dans la mort.
Cet événement douloureux devait correspondre à la grosse tumeur de mon sein. Sortir de l’hôpital le jour de sa mort était comme une autorisation à vivre. Mais qu’en était- t-il pour la petite tumeur ? J’avais une chienne labrador que mon amour Yvan m’avait offert au moment de ma fausse couche. C’était une chienne maltraitée que quelqu’un avait pendu à un arbre.
Très vite, un profond lien s’est tissé entre ma chienne, Zita et moi.
Nous vivions une entente hors du commun, elle faisait partie de moi.
En 2012, juste avant l’annonce du cancer de ma mère, j’ai dû prendre la décision d’euthanasier Zita. Ses poumons étaient remplis d’eau et la vétérinaire ne pouvait plus rien pour elle.
L’euthanasie se déroula très mal. Zita se mit à hurler en me jetant un dernier regard désespéré. Je suis tombée dans une profonde dépression.
Je me vivais comme la tueuse de l’être que j’avais aimé et qui m’avait aimé le plus au monde. Un morceau de mon moi était parti avec elle.
Je réalisais qu’en fait, le départ de Zita avait ravivé la perte de mon bébé et le départ violent de son père, Yvan. Quelques années après m’avoir offert Zita, Yvan s’est suicidé.
Zita représentait notre dernier lien.
Avec sa mort, c’était un barrage de douleur non traitée qui s’écoulait dans ma vie jusqu’ à me submerger.
Au fil des recherches, je réalisais que je n’avais jamais su prendre ma place de femme, d’épouse, de fille ou même d’amie. J’avais passé ma vie à être une sauveuse et à faire passer l’autre avant moi.
Avec la mort d’Yvan, de Zita et ensuite de ma mère, c’était des morceaux de moi que j’avais laissé partir. Je me sentais l’ombre de ce que j’avais été, tout en ressentant que je n’avais jamais été moi-même.
Pour rester en rémission, le premier but de ma maladie était de sortir de ces relations fusion/ confusion et d’exister pour moi-même.
Et cela commençait par contacter mes ressources pour oser la réalisation de mes envies.
C’est mon autre chienne Margot qui m’a mise sur la voie. À la fin de mon traitement, de maladie et de vieillesse, ses poumons se sont eux aussi remplis d’eau. Cette fois, j’ai agi autrement. Je lui ai demandé de me faire un signe si elle désirait être euthanasiée et elle m’a léchée.
La communication était claire, tout s’est bien passé.
C’était devenu évident, ma nouvelle mission était en lien avec le soin aux animaux. Margot m’avait aidée à sortir de mon rôle de sauveuse, de tueuse ou de sainte et à passer à autre chose.
J’ai choisi des formations pour cultiver mes dons. Mon premier choix a été l’homéopathie sensitive. J’y ai trouvé les outils qu’il me fallait et j’ai littéralement décollé dans ma capacité à soigner. Soigner les animaux était une façon de sublimer la mort de Zita, de faire le deuil de mon bébé et d’Yvan. En me réalisant, mes souffrances physiques et psychiques s’envolaient.
La communication et l’homéopathie sensitive, la Light Sensitive Dance® développaient mes capacités d’ouverture, de réceptivité et d’accueil. Je me suis rapproché de mon corps, de l’amour de moi-même, de mes capacités féminines et ainsi de la vie.
En étudiant ma généalogie et de ma périnatalité, j’ai ouvert les yeux sur des situations douloureuses et j’ai pu tourner la page.
Paul, mon père, avant de se marier ma mère, s’était marié à Sylvie.
Cette dernière est morte en donnant naissance à leur enfant. Paul n’a jamais fait le deuil de Sylvie ni de son petit garçon à naître, qu’il avait nommé Nicolas.
Lorsqu’il a rencontré Lisa, ma mère, il a décidé de vivre à côté de la maison des parents de son épouse décédée. Lorsque leur premier fils est né, il l’a nommé Nicolas. Très vite, ses ex beaux-parents se le sont accaparés avec le consentement de Paul et malgré le refus de ma mère. Nicolas, gâté par ses pseudos grands-parents, n’avait de cesse de vouloir les visiter, leur maison étant juste à côté, c’était aisé.
Lisa accoucha ensuite de moi et mon père me nomma Sylvette en mémoire de sa première épouse « Sylvie ».
Les ex-beaux-parents de mon père laissèrent ma mère s’occuper pleinement de moi afin qu’elle arrête ses tentatives de récupérer son fils.
C’est donc avec moi, que ma mère a tenté de panser sa douleur sans fond en me comblant d’amour que je lui rendais au centuple. L’union pathologique était signée.
Plus tard, Nicolas adulte, coupa les liens avec notre mère et il ne voulut pas la revoir alors qu’elle était souffrante.
En tant que sauveuse, j’aurais voulu arranger la situation mais mon frère me haïssait. Il n’avait pas réussi à comprendre que c’était le deuil non fait de notre père et de ses ex beaux-parents qui lui avaient volé l’amour que notre mère avait tant cherché à lui donner.
Il n’avait pas compris par souffrance que notre mère avait créé un lien si profond avec moi et qu’elle en était morte d’être séparée de lui.
Grace à un travail généalogique profond, je comprenais mon histoire et j’arrivais enfin à pardonner.
Aujourd’hui, je développe mes dons sensitifs au quotidien. Je ne me sens plus en rémission, je me sens à présent en mission et j’apprécie cette nouvelle étape.
J’ai compris que je peux apprendre à me créer et à créer ma vie en me mettant en lien avec la puissance créatrice présente en toute chose.
Être un bon compagnon pour moi-même, et par là-même pour les créatures des 8 règnes du vivant, est devenu ma voie. C’est grâce au lien avec les animaux et la nature, qu’il m’a été possible de retrouver ma joie de vivre sur terre et à présent, j’ai plaisir à œuvrer pour son respect.
Sylvette, en coopération avec Judith Van den Bogaert
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