L’idée que nous sommes des êtres spirituels venus expérimenter la vie terrestre n’a rien de New Age, elle repose sur trois approches complémentaires : scientifique, philosophique et spirituelle.
- Perspective scientifique : la conscience pourrait exister indépendamment du cerveau et être interconnectée à l’univers (NDE, physique quantique, mémoire cellulaire).
- Perspective philosophique : L’existence humaine est une quête de sens où l’âme explore la dualité entre matière et esprit pour évoluer.
- Perspective spirituelle : L’âme choisit de s’incarner et d’oublier temporairement son origine, pour expérimenter, apprendre et parvenir à se reconnecter à son essence divine.
Nous pouvons donc imaginer que nous sommes inscrits sur Terre à l’université de la Vie et que nous sommes venus étudier comment éveiller notre conscience, notre capacité d’amour et de sagesse. Au travers de nos expériences, nous sommes en formation continue.
Rien de ce qui nous arrive n’est fait pour nous nuire, mais pour nous aider à illuminer la matière, que ce soit notre esprit, notre corps ou nos créations.
Notre mission à tous est de faire couler de l’eau fraiche sur le pire transgénérationnel personnel, familial et collectif pour créer harmonieusement du meilleur ensemble.
Chaque situation répétitive est une opportunité d’éveil de conscience, d’amour et de sagesse.
L’université de la Vie : un voyage spirituel entre science, philosophie et éveil
Notre incarnation signe notre inscription à « l’université de la vie » et notre naissance, notre premier diplôme de bachelier. Commence ensuite notre master. Nos notes sont fixées en fonction de notre évolution spirituelle dans le domaine sentimental, familial, social et professionnel. Nos options et le degré de difficulté varient en fonction de l’arbre généalogique dans lequel nous nous sommes incarnés et des résonnances qui nous lient au vécu de nos ancêtres. Le degré de difficulté se complique lorsqu’on réalise que tous les arbres généalogiques sont interconnectés et entrent en résonance les uns avec les autres.
Notre mémoire universitaire, que nous rendrons tous à notre départ de la Terre et qui clôturera notre cursus universitaire d’êtres spirituels venus expérimenter l’union de l’esprit et de la matière, est en lien avec la sagesse universelle de Ghandi et peut se transformer en une question existentielle : « Quel changement dans le monde ton âme a désiré incarner et comment y es-tu parvenu ? ».
Du biais de négativité à l’éveil de conscience : reprendre le pouvoir sur notre vie
Laisser nos âmes rayonner dans la matière, faire preuve de conscience, d’amour et de sagesse pour transformer chaque domaine de nos vies en chefs-d’œuvre est loin d’être évident, puisque nous héritons d’un cerveau câblé à accorder plus d’importance aux expériences négatives qu’aux positives, et ce depuis des milliards d’années.
Si nous regardons autour de nous, nombreux sont les êtres humains qui semblent plus désenchantés qu’épanouis. Les conflits, la discorde, l’écrasement et la guerre font rage chez tous au niveau personnel, sentimental, familial, professionnel ou social.
Le biais de négativité (negativity bias), ou négativité prévalente, est un phénomène bien étudié en neurosciences et en psychologie. Nous savons aujourd’hui pourquoi notre cerveau accorde plus de poids aux expériences négatives qu’aux positives et combien, sans le maitriser, nous sombrons dans la spirale des répétitions douloureuses.
Comme tout le monde peut s’en rendre compte, la majorité des humains sont recalés à ce cours obligatoire sur la négativité prévalente. Et c’est normal puisque bon nombre d’entre nous ne savent pas qu’ils sont des êtres spirituels inscrits à l’Université de la Vie et que la méthodologie d’apprentissage est basée sur notre observation, qu’il nous revient de trouver des activités et un matériel adapté à nos besoins personnels pour évoluer vers notre vrai moi à notre rythme. La vie se charge quant à elle de nous plonger dans les environnements adéquats pour répéter sans cesse les mêmes scénarios jusqu’à ce que nous ayons des prises de consciences et alignions notre tête, notre cœur et nos actions pour vivre une vie meilleure et pleine de sens.
La réalité, c’est qu’en étudiant en pédagogie active, sans même le savoir, la confiance en soi s’acquiert difficilement, nous arrivons même parfois à nous croire inapte alors que nous avons réussi notre examen d’entrée dès notre conception et sommes déjà bacheliers depuis notre naissance. Heureusement, nous sommes nombreux à sentir une puissance énergie en nous qui cherche à s’exprimer sans trouver comment y parvenir. Frustré, ne sachant pas que c’est notre âme qui frappe à la porte, nous cherchons à nous anesthésier de 1001 façons.
L’union de l’esprit et de la matière : un apprentissage continu
Notre cerveau est plastique. Même s’il n’est jamais trop tard pour l’éduquer, de bonnes bases nous rendront plus vite aptes au bonheur, loyaux à notre âme et à la réalisation de sa mission.
Je vous propose un état des lieux cérébral, une clé pour conscientiser comment vous créez vos marécages intérieurs et extérieurs et comment en sortir.
Comment notre cerveau traite le négatif vs. le positif ?
1. Les expériences négatives sont captées plus rapidement.
- Le cerveau repère instantanément une menace (ex. : un bruit suspect, une critique).
- L’amygdale cérébrale, notre "détecteur de danger", déclenche une réaction rapide (stress, peur, vigilance).
2. Les émotions négatives sont plus intenses et durables.
- Une remarque blessante peut nous hanter des jours, alors qu’un compliment est vite oublié.
- Le stress libère du cortisol, qui renforce la mémorisation des mauvaises expériences. Et nous fait fuir, se battre, ou s’inhiber à la moindre répétition.
3. Les expériences positives demandent plus d’effort pour s’ancrer.
- Une joie passagère ne laisse pas forcément de trace durable.
- Pour qu’un moment heureux soit bien mémorisé, il faut le savourer consciemment pendant au moins 10-20 secondes.
- Aussi l’état de paix régénérant est rarement éprouvé.
À travers ces 3 points, reconnaissez-vous le fonctionnement de votre cerveau ?
Pour nous embellir la vie, arrêter de nous ensevelir dans des marécages divers et variés, nous valider ce cours sur la négativité prévalente est plus que judicieux. Plus nous deviendrons capables d’accorder de l’importance au positif, à ce que toute joie passagère laisse une trace durable, que chaque moment heureux soit savouré et mémorisé naturellement, plus notre bien-être physique, énergétique, émotionnel, mental social et spirituel augmentera.
Avez-vous compris que cette direction étudiée par la science, la philosophie et la spiritualité est la voie de la santé, de la paix et du bonheur personnel et collectif ?
Plus nos pensées s’élèvent, plus nous pouvons affirmer scientifiquement, philosophiquement et spirituellement que nous nous souvenons naturellement de qui nous sommes, des âmes incarnées dans un corps. La qualité de nos paroles, de nos comportements autant que nos créations et interactions dans quelques domaines que ce soit seront alors l’expression de l’être spirituel et lumineux que nous sommes, la preuve d’être parvenu à nous relier à la source de toute vie pour faire couler de l’eau fraiche sur le pire et amplifier le meilleur.
Apprendre à rayonner : science, philosophie et spiritualité au service de l’Être
Comme le dit Einstein, « Si vous jugez un poisson à sa capacité de grimper à un arbre, il vivra toute sa vie en croyant qu’il est stupide. » Si vous restez toute votre vie à cultiver le biais négatif, vous mourrez désenchanté.
Sortir du moule de la matrice dans lequel nous avons tous été plongés et qui est la base des conditionnements familiaux et collectifs est nécessaire pour basculer sur le mode positif et découvrir les envies de notre âme.
Tout ce qui permet de nous libérer des blocages émotionnels créés par le biais négatif prévalent et à renforcer l’estime de soi permet de créer une harmonie entre le corps, l’esprit et l’âme.
Les conditionnements qui vont déclencher notre processus de la négativité prévalente sont imprimés cérébralement et cellulairement au cours des 9 mois de grossesses jusqu’à nos 3 ans (l’âge où le foisonnement neuronal ralentit). Ce conditionnement sera à la base des répétitions douloureuses de nos vies, autant d’épreuves qu’il nous revient de positiver pour arriver à les transcender, c’est-à-dire à en trouver le sens, la sagesse à incarner et le lien avec la mission de l’être spirituel que nous sommes.
L’étude de notre psychogénéalogie est un magnifique outil qui permet de mettre en lumière nos schémas familiaux inconscients, ceux-là mêmes qui entrent en résonance avec notre vécu périnatal et amplifient le déclenchement de notre biais de négativité prévalente, avec son corolaire de conséquences. La mémoire de notre histoire familiale est dans nos gènes et s’exprime au travers de nos émotions, de nos croyances, de nos conditionnements et amplifie l’attraction des répétitions. Ces mémoires douloureuses peuvent toutes nourrir notre mission d’âme à la condition que nous les transcendions, mais peuvent aussi nous en éloigner si nous cultivons le biais négatif. Si nous en tombons malades, la maladie ne surgira pas pour nous nuire, mais pour nous réveiller et nous aider à évoluer. Le décryptage bio médical pourra éclairer le langage de notre biologie et nous donner des précisions sur l’effet que nous font les faits.
Le test des 24 forces de caractère élaboré par 55 scientifiques de renom dirigés par le père de la psychologie positive et Dr Christopher Peterson, un psychiatre d’avant-garde désireux de découvrir les mécanismes de bien-être et de résilience du cerveau, est un outil béni. Basé sur des connaissances scientifiques, philosophiques, théologiques et sociologiques, sa mise en pratique permet de neutraliser notre biais de négativité prévalent, de nous connecter à nos ressources intérieures pour évoluer et nous aligner avec notre mission de vie. En pratiquant, on entraîne le cerveau à accorder plus de place aux expériences positives, renforçant ainsi un état d’esprit plus serein et résilient.
Toutes les approches corporelles et sensitives nous aident à nous reconnecter à nos ressentis profonds et soutiennent les découvertes de la neurobiologie pour comprendre les mécanismes du cerveau, des émotions « négatives et positives » et de la transformation intérieure.
Apprendre comment relier le corps, l’esprit et la science du cerveau peut nous guider vers une compréhension profonde de notre être et de notre raison d’être. Nul doute que, reliés à la source, nous pouvons faire couler à flot l’eau fraiche nécessaire pour faire place nette, contribuer à la beauté du monde par nos actions et quitter la Terre avec grande distinction.
Pour aller plus loin
- Lire les articles en Expression Sensitive® : "Articles en Expression Sensitive®"
- Accéder aux activités en Expression Sensitive® voir : "Activités en Expression Sensitive"