Evidences
Éducation à la Santé : un état de Total Bien-Être

Samuel Hahnemann : médecin itinérant et pionnier d’une médecine complémentaire puissante

Samuel Hahnemann

Fondateur et fervent défenseur de l’homéopathie, Samuel Hahnemann a consacré sa vie à la recherche de nouvelles approches thérapeutiques visant à limiter les effets indésirables des traitements médicaux de son époque. Bien que son travail ait rencontré un succès notoire, entre autres, lors de différentes épidémies, l’homéopathie suscite encore aujourd’hui des débats. Quel avenir cette approche thérapeutique aux principes singuliers a-t-elle encore ?

Connaître l’histoire de Samuel Hahnemann, la création de l’homéopathie, ses fondements, peut éviter les idées reçues et aider autant ceux qui l’utilise pour potentialiser ses effets que pour ceux qui ne l’utilisent pas par manque de connaissances. Connaître le contexte historique et scientifique de son élaboration permet à tous d’en saisir mieux la logique et les objectifs.

Samuel Hahnemann, père de l’homéopathie, est aussi et surtout l’un des plus grands réformateurs méconnus de la médecine. Il peut être considéré comme le pionnier de la médecine sensitive coopérative, une médecine qui implique le patient dans son chemin de guérison. L’homéopathie a évolué dans un contexte médical où les traitements conventionnels étaient souvent agressifs (saignées, mercure, arsenic). Comprendre ce fait permet de mieux apprécier son approche douce et complémentaire, comme cela signe aussi qu’elle a toujours sa place près de la médecine moderne.

1. Théologie protestante qui repose sur l’idée que l’âme de l’homme ne peut être sauvée que par la seule grâce divine.

Samuel Hahnemann, le protégé des nobles dans l’épreuve

Samuel Hahnemann naît le 10 avril 1755 à Meissen, une petite ville de Saxe, sur les rives de l’Elbe, en Allemagne. Cinquième enfant de sa fratrie, il grandit dans une famille modeste. Son père et son oncle, peintres à la manufacture royale de porcelaine, voient leur avenir s’effondrer lorsque l’empereur Frédéric II de Prusse fait détruire l’atelier peu après sa naissance. Ce coup du sort plonge la famille dans la précarité et brise l’ambition paternelle de voir ses fils lui succéder. Pourtant, c’est dans cette épreuve que Samuel Hahnemann trouve l’opportunité de suivre sa propre voie.

La mort, les pertes, la misère, mais aussi la découverte, l’alchimie, la présence et l’aide de la noblesse jalonneront son existence. Qu’importe l’adversité, ses parents lui transmettent l’amour de la nature, le goût du sacré, une curiosité pour la chimie et un profond sens de l’entraide. Enfant chétif et malingre, il se révèle d’une intelligence exceptionnelle, ce que l’on qualifierait aujourd’hui de « haut potentiel ».

Son talent ne passe pas inaperçu : maître Müller, son professeur d’école primaire, convainc ses parents de lui permettre d’étudier grâce à une bourse. Mais au collège, réservé aux jeunes nobles, il subit railleries et humiliations. Rejeté par ses camarades, il trouve refuge dans les livres. Touchés par ses capacités hors du commun, ses professeurs lui offrent un accès illimité à la bibliothèque. Il s’y plonge avec passion, dévore les ouvrages et apprend plusieurs langues.

Brillant élève, il réussit avec éclat son cursus scolaire. Une fois encore, une main se tend pour lui ouvrir la voie vers un destin exceptionnel, il reçoit une bourse pour entrer à l’université et ensuite dans l’un des plus prestigieux hôpitaux de Leipzig.

La malaria le fait sortir de sa prison dorée !

À Leipzig, il se lie d’amitié avec Weith, un jeune infirmier, clerc et futur révérend, avec qui il œuvre au chevet des malades. En 1777, il se rend à Vienne, où son mentor, le professeur Joseph von Quarin, repère très vite cet étudiant brillantissime et le recommande comme médecin particulier du baron Samuel von Brukenthal, l’un des plus grands mécènes de l’époque. Samuel Hahnemann se laisse tenter ; le baron possède la plus grande bibliothèque d’Europe, et il espère y trouver des ouvrages pour apprendre à guérir ! Auprès de lui, Samuel Hahnemann dispose de tout ce qu’il n’a jamais eu ni connu dans sa vie. Jusqu’au jour où il est atteint d’une malaria en Transylvanie à la suite d’une piqûre de moustique, l’obligeant à prendre de la quinine. Grâce à la malaria et à la quinine, il prend conscience qu’il est en train de s’embourber dans une vie de complaisance. Il décide de quitter sa prison dorée pour accomplir sa mission de médecin généraliste de famille indépendant et de continuer à soigner le peuple.

En 1781, il s’installe à Dessau—un village allemand perdu au milieu d’une région minière—afin d’étudier les maladies face auxquelles il se trouve démuni médicalement. Il écrit de nombreux articles sur l’hygiène et la prophylaxie pour venir en aide aux peuples désemparés et malades. Alors intrigué par un symbole figurant devant la pharmacie du Maure (un Africain tenant un parapluie rouge), il échange avec le pharmacien Hasseler, qui, flairant son génie, lui propose une coopération. Hahnemann s’initie à la pharmacie, mais, surtout, il y rencontre Henriette Léopoldine Küchler, sa future épouse. Celle-ci imagine déjà qu’une belle vie de femme de médecin se profile devant elle, elle l’imagine parsemée d’aventures, car elle ne sait que trop combien ce médecin est différent des autres. Elle est loin d’imaginer ce qui l’attend véritablement avec les 11 enfants qu’ils vont avoir, leurs multiples déménagements, les conflits et les accusations de confrères.

Ce médecin « trop brillant » ne s’attire pas que des disciples

Sa vie est un éternel déménagement, plusieurs fois en Allemagne, avant d’arriver à Paris, et tout ce qu’il va accomplir en médecine va sérieusement déménager aussi ! Comme tout précurseur, ses découvertes ne lui rapportent pas que des disciples… Il devient médecin légiste dans une prison où il réalise des autopsies, mettant au jour les maladies iatrogènes liées aux traitements meurtriers de l’époque à base d’arsenic, de mercure et de saignées. Ses publications lui attirent les foudres de ses confrères, qui ne souhaitent pas remettre en question leurs « mauvaises pratiques ». Toutes les portes lui sont fermées, mais une main se tend à nouveau. Il reçoit l’aide d’un noble qui l’invite à ouvrir un hôpital psychiatrique. Mais personne n’y vient, il y suit un seul patient pendant un an, ce qui lui donne le temps de mettre au net ses expériences et connaissances acquises autant que de parfaire ses connaissances psychiatriques. Il en profite pour écrire un dictionnaire médical et surtout L’Ami de la santé, devenu best-seller auprès du peuple en souffrance.

En homéopathie, les semblables guérissent les semblables.

Alors qu’il travaille pour subvenir tant bien que mal aux besoins de sa famille, il s’étonne que l’administration de quinine déclenche des symptômes comparables à ceux de la malaria chez des personnes anémiées et/ou asthéniques, en l’absence de la maladie. Il décide de diluer la quinine (Chine) jusqu’à en faire « disparaître » les principes actifs et de la dynamiser en secouant le flacon. Il devient ainsi le premier précurseur de la médecine expérimentale sensible humaine… qu’il teste sur lui-même. Ce faisant, il note scrupuleusement tous ses symptômes, ses ressentis et ses pensées. Il découvre de la sorte l’homéopathie et sa première loi de similitude : ce qui déclenche la maladie chez un sujet sain peut l’arrêter chez un sujet malade. Bien avant Pasteur, en tant que chercheur scientifique, il répète ses expériences sur lui-même, sur ses proches, ses collègues et d’autres volontaires… La grande différence par rapport aux médicaments, c’est que les expérimentateurs en sortent en meilleure santé !

Il consigne ses résultats obtenus avec différents remèdes dans une première Materia medica. En 1810, il publie son Organon de l’art de la santé, véritable mode d’emploi de l’homéopathie. Il met déjà ses confrères en garde contre les apothicaires, précurseurs des laboratoires pharmaceutiques, qui tendent à vouloir prendre le pouvoir par les médicaments. À l’époque, les médecins sont avancés quant à poser un diagnostic, mais peu de remèdes sont efficaces. Dans un premier temps, ils se réjouissent de ne plus avoir à préparer les remèdes et de laisser cette tâche aux apothicaires. Si le traitement échoue, ils ne s’en sentent quelque part pas responsables. Comme pressenti, les apothicaires ne finissent pas s’approprier ce pouvoir de réalisation et décide de faire un procès à Samuel pour pratique illégal de pharmacie et lui interdire la préparation de ses remèdes homéopathiques. La faculté, sous la houlette de l’infâme inquisiteur, le professeur Clarus, n’est pas en reste non plus pour le mettre à l’épreuve. Tous les élèves de Samuel, y compris son fils, devenu lui aussi médecin homéopathe, sont aussi attaqués et calomniés.

2. La quinine a soigné la malaria qu’il avait vécue.

Ce médecin a soigné le typhus et le choléra !

Quand surviennent deux graves épidémies de typhus et de choléra, face auxquelles les médecins de l’époque demeurent malheureusement impuissants. Samuel Hahnemann qui avait expérimenté et guéri grâce au remède China, sa peur de la contamination, de l’enfermement et d’être heurté émotionnellement connaît, avec ses élèves qui l’assistent, un succès retentissant. Les langues se délient, la nouvelle passe les frontières et ses traitements homéopathiques deviennent célèbres dans toute l’Europe ! Des élèves médecins et non-médecins décident de venir étudier auprès de lui. Des associations d’homéopathes commencent à voir le jour, et, avec elles, les rivalités d’ego entre les puristes et ceux que S.H. dénomment les hybrides, des médecins qui n’utilisent l’homéopathie qu’en complément de l’allopathie.

Sans prendre parti, Samuel Hahnemann invite tous ses élèves à expérimenter sur eux-mêmes avec rigueur et sensibilité. Il publie son deuxième ouvrage, le Traité des maladies chroniques, dans lequel il montre ce qui sera affirmé des siècles plus tard : que la santé n’est pas une absence de maladie mais un bien-être physique, énergétique, émotionnel, mental, social et spirituel.

Sa patience lui ouvre la voie du succès mondial

Après de nombreuses attaques ignobles, Samuel décide de se retirer à la campagne. Son épouse Henriette décède après l’avoir soutenu courageusement dans ses recherches, ses errances, ses attaques et ses réussites, tout en ayant élevé leurs 11 enfants. Alors qu’il coule une semi-retraite paisible, veuf avec ses deux filles, une jeune Française noble atteinte de tuberculose parcourt plus de 1000 km en diligence depuis Paris pour le consulter en désespoir de cause. Mélanie d’Hervilly, à l’enfance et l’adolescence perturbées, est une artiste avant-gardiste ouverte à l’innovation. Ses consultations et traitements hebdomadaires lui permettent de guérir et, finalement, de tomber amoureuse de ce vieux sage qui aurait pu être son grand-père.

Remèdes Homéopathiques

Samuel Hahnemann tombe lui aussi éperdument amoureux de cette belle jeune femme, qu’il épouse. Elle devient sa première élève femme non médecin et se transforme aussi en véritable « manageuse » et « imprésario » ; elle l’emmène à Paris et le fait connaître de la noblesse et des cours européennes. Ensemble, ils ouvrent un hôtel où les nobles de l’Europe entière se bousculent pour se faire soigner.

C’est grâce à elle et à son esprit avant-gardiste que l’homéopathie connaît son rayonnement mondial depuis la Ville lumière.

Malgré cela, les jalousies suscitées par les guérisons qu’il a facilitées avec l’homéopathie, les disputes et les attaques de ses confrères, des apothicaires et des politiques affectent chroniquement ses voies respiratoires et finissent par avoir raison de lui à l’âge respectable, pour l’époque, de 88 ans. Conscient de sa fin toute proche, il appelle Mélanie pour lui dire : « Mon âme va retrouver mes ancêtres, Henriette et mes enfants décédés bien-aimés. La doctrine homéopathique n’est pas de moi, mais un instrument de Dieu, qui m’a pris la main quand j’étais aveuglé par mon orgueil. Elle a été offerte au monde à travers moi. Je n’ai rien inventé. Je désire partir humblement en silence, discrètement et dans l’intimité. » Le 2 juillet 1843, Samuel Hahnemann naît au Ciel en confiance et en paix, tout en ayant accompli sa mission. Ses derniers mots à Mélanie auront été : « Par-dessus tout, aimer… aimer et être aimé. » Indépendamment de sa volonté, un mausolée avec sa statue en porphyre rouge est toutefois érigé par des idolâtres au cimetière du Père Lachaise, à Paris.

Vers une homéopathie 2.0 (les granules ne sont pas les seuls vecteurs de remèdes !)

L’œuvre de Samuel Hahnemann reste inachevée à sa mort, malgré sa longévité et son travail titanesque. Sa deuxième femme et ses élèves pérennisent avec plus ou moins de rigueur son œuvre, contre vents et marées. La science médicale désirant déjà à l’époque imposer le "tout chimique."· Et si les détracteurs ignorants de l’homéopathie s’obstinent à croire faussement qu’il n’existe aucune preuve scientifique de son efficacité, ils n’ont en tout cas jamais pu prouver qu’elle ne marchait pas ! Les médecins et les patients qui, par curiosité (ou à défaut de résultats avec l’allopathie), ont expérimenté l’homéopathie ont pu quant à eux vérifier sur et par eux-mêmes ses effets bénéfiques. Jamais dans l’histoire de la médecine, une pratique qui s’est vue mettre autant de bâtons dans les roues n’a réussi à augmenter son nombre d’utilisateurs comme l’homéopathie l’a fait. La satisfaction des utilisateurs n’a pas été refroidie par les paroles et les actes posés à son égard par les détracteurs.

Dès ma propre enfance, à trois ans et demi, j’ai vu ma sœur cadette d’un an et demi paralysée à vie à la suite du vaccin diphtérie-tétanos-coqueluche. Tout comme je l’ai vue guérir en 24 heures après la prise d’un remède homéopathique, et ce, contre toute attente du corps médical. Est-ce pour cela que mon envie de devenir homéopathe et médecin a toujours été aussi claire ? Je le crois en effet. Cela fait près de 60 ans que je me soigne, ainsi que toute ma famille et mes proches, par l’homéopathie.

Les bâtons dont les roues de la pratique possible et l’essor de l’homéopathie n’ont cessé d’être placés tout au cours de ma pratique, à mon grand étonnement et à ceux du nombre croissant de ses utilisateurs satisfaits.

Face à la disparition que l’on pourrait tout à fait croire programmée de l’homéopathie, du net afin de préserver la découverte novatrice de Samuel Hahnemann, j’ai mis au point ’l’Homéopathie Shamanique (HoMSHaM®). Le but est d’autonomiser les patients et leurs thérapeutes face aux contraintes matérielles, médicales et pharmaceutiques. Avec l’HoMSHaM®, chacun peut apprendre librement à accueillir un remède de manière vibratoire pour lui ou n’importe quel être vivant, à le tester pour en vérifier sa pertinence et à en observer les effets évolutifs. Car en homéopathie, ce ne sont pas uniquement les principes actifs pharmacologiques qui agissent, mais avant tout l’information ou l’énergie véhiculée par le remède. Certes, les effets sont transmis à travers l’eau et le sucre dans les granules, mais ils peuvent également l’être par l’énergie, par exemple à l’aide d’un test kinésiologique, d’un appareil quantique, voire simplement par la pensée… Une approche qui, de ce fait, peut même fonctionner à distance.

A vous de tenter et de ressentir les effets de cette facette de la Médecine. Car ne l’oublions pas, même si la médecine moderne est la plus répandue, elle n’est pas la Médecine mais est également une de ces facettes. En matière de santé, tant qu’aucune facette ne peut affirmer une réussite à 100%, la complémentarité pour y arriver reste de mise.

Pour aller plus loin

Un apperçu des ressources :

Conférence audio sur L’HoMSHaM®

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